Nous aimerions que la somme gagnée permettra de faire connaître leur travail et d’inciter davantage de personnes à s’engager dans le mouvement de la régénération.
Il existe au moins deux Prix dans cette catégorie, offrant à chaque lauréat une récompense pouvant aller jusqu’à 25 000 £.
Nous avons pour objectif d’accorder l’un de ces prix à un projet de petite échelle.
En 2023, deux gagnants se partageront un prix de 50 000 £.
Vous trouverez ci-dessous les gagnants et les autres projets présélectionnés.
HPC est une ONG citoyenne axée sur la permaculture qui opère auprès des communautés agricoles dans le Népal occidental, région pauvre et dont les ressources sont amoindries. Elle est menée par des agriculteurs et agricultrices des districts d’Humla et Surket.
Avec l’aide de communautés locales à travers 31 villages, HPC organise ses projets régénératifs avec une approche intersectorielle unique, en y intégrant la souveraineté et la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, la subsistance et le développement des compétences. Les résultats, ce sont des villages peuplés, adoptant une varieté de moyens de subsistances, de cultures, et de biodiversités, que les peuples ne sont pas tenus de quitter à cause de la pauvreté.
La stratégie de HPC repose sur 4 piliers :
La démonstration:
La formation et l’éducation:
Ressources:
Recherche:
Le collectif Jupago Kreká est né en 2005 après la reconquête par le peuple autochtone Xukuru de son territoire traditionnel.
Le processus de colonisation avait déstabilisé le mode de vie des Xukuru, mettant en péril la viabilité de leurs systèmes, pratiques et connaissances agricoles. Le collectif a relevé le défi de régénérer l’environnement et l’esprit en se fondant sur les principes du Lymolaygo Toype (Bien vivre) et en s’engageant à rompre avec le système d’exploitation des terres laissé par le procédé de colonisation.
Jupago Kreká vise à coordonner des processus permettant d’identifier les activités durables parmi les familles autochtones, de systématiser ces pratiques et de diffuser les résultats.
Les principales réussites de Jupago à ce jour sont :
ASRI est une ONG qui a fait ses débuts en 2007, en Kalimantan occidental en Indonésie, qui co-créé des solutions à des problématiques auxquelles doivent faire face les communautés locales et la forêt tropicale.
ASRI a demandé à des membres de communautés autour du parc national de Gunung Palung quels étaient leurs besoins pour protéger la forêt tropicale , menacée par la situation critique du climat. Les communautés ont décrit leurs besoins majeurs comme la santé, les formations pour des modes de vie plus régénératifs, et l’éducation à la conservation.
L’ONG travaille à préserver la biodiversité des forêts tropicales tout en satisfaisant les besoins en santé et les besoins économiques des communautés locales, de plusieurs façons.
En 2018, ASRI s’est étendu à des villages près du parc national Bukit Baka Bukit Raya (BBBR), une forêt tropicale de 230 000 hectares en Kalimantan central. Son modèle de santé planétaire est aussi repliqué par Health In Harmony, à Madagascar et au Brésil.
DNRC est une ONG kényane, qui opère dans le département de Makueni, au Kenya.
L’ONG voudrait voir des communautés durables et résilientes dans les régions arides du Kenya. Elle cherche à améliorer la qualité de vie des personnes qui y vivent, et des communautés marginalisées.
L’organisation fournit aux foyers agricoles des régions arides des outils pour restaurer les terres abimées, et aide à répondre aux problèmes de déforestation, la chute du rendement agricole, la qualité de vie qui se dégrade, la rareté de l’eau, la perte des savoirs traditionnels et le changement climatique à travers de bonnes pratiques agroécologiques et de permaculture.
DNRC travaille actuellement avec 800 petites exploitations familiales (environ 4,200 personnes) et 12 écoles (environ 3000 élèves). Leurs réussites à ce jour comptent notamment :
La Deccan Development Society (DDS) est une petite organisation locale de 39 ans localisée à Telangana, en Inde. Elle travaille avec près de 50 associations bénévoles de villages (sanghams), et est menée par 5000 femmes autochtones et dalits menant de petites exploitations agricoles.
Alors que le développement pour les exploitations agricoles en terres arides ne rimait qu’avec l’extraction de l’eau des sols et le passage à la mono-culture aux fins de récoltes commerciales, la DDS a reconnu les effets de ces changements sur l’écologie et les relations de genre. Elle a compris que si les méthodes d’agricultures traditionelles restaient valorisées par les femmes les plus pauvres, aux terres endommagées, c’était pour leurs vertues holistiques sur les êtres humains, le bétail et la santé des terres, là où les hommes se concentraient principalement sur la quantité récoltée et les bénéfices financiers.
Cette constatation a inspirée DSS à rechercher des méthodes de developpement participatif et durable qui pourraient affirmer l’autonomie des sanghams dans multiples domaines tels que l’alimentation, la nutrition, les semences, le commerce, les médias, etc…
En valorisant les connaissances indigènes de ces femmes en matière d’alimentation et d’agriculture, et en ayant recours à un processus décisionnel participatif ascendant, l’association a mis en œuvre des initiatives réussies dans des domaines tels que :
L’association est désormais active dans 30 sanghams (associations bénévoles de villages), soutenant l’agriculture pluviale biodiversifiée, les services sanitaires et juridiques locaux, le marché communautaire pour les produits du millet, et s’engageant également dans des événements de sensibilisation, des publication d’informations et des campagnes de revendication. Ces activités permettent de prendre soin de la terre et des êtres humains, et d’élever les femmes au rang de leaders dans leurs villages.
Au fil des décennies, la DDS a conçu des programmes d’intégration tels que des journées de l’éco-emploi, la Community Gene Bank, le Medicinal Plant Commons, le Community Grain Fund, Balwadies et bien d’autres encore, qui ont été reproduits et étendus par d’autres OSC et par le gouvernement.
La fondation Viracocha, établie en 2000, est basée à San Agustín dans le département de Huila, en Colombie.
San Agustín est une zone reconnue comme réserve de biosphère de la région andine par l’UNESCO, et abrite le parc archéologique de l’héritage historique et culturel de 1995 de l’UNESCO et la rivière Magdalena, source principale de l’eau en Colombie.
Viracocha a été créée en réponse à une culture de dégradation qui a appauvrit les ressources naturelles, causant des problèmes tels que la pauvreté, la malnutrition, le chômage, la délocalisation, l’expansion de la frontière agricole, impactant ainsi les écosystèmes du territoire.
Son travail soutient une transition vers des communautés et des écosystèmes plus résilients. Cela comprends les besoins primaires de l’être humain (avoir de la nourriture, un foyer, un emploi, apprendre, communiquer, l’environnement, la liberté et la spiritualité) d’un point de vue régénératif.
La fondation aspire à :
En 2002, Viracocha a créé le Food & Education Program (PAE), profitant ainsi à 400 enfants provenant de familles vivant dans la pauvreté et la malnutrition. En 2006, l’Agroecological Permacultural Education Center (CEPA) a été créé, une ferme de neuf hectares qui sert de modèle de systèmes régénératifs et de permaculture.
LURGAIA est née en 2002 en Biscaye, au Pays basque, dans le but de TRAVAILLER pour l’environnement.
En Biscaye, les forêts autochtones ont presque disparu, remplacées par des cultures forestières industrielles.
Ces monocultures, bien que nécessaires, ont un impact négatif et manquent de la biodiversité présente dans une forêt naturelle. De temps en temps, elles sont coupées pour fabriquer des produits à court terme, comme le papier, libérant d’un coup tout le CO2 séquestré. L’exploitation intensive impose l’utilisation d’engrais et de produits phytosanitaires, appauvrissant, polluant et érodant le sol. Toute la végétation est éliminée et le cycle doit recommencer à zéro, rendant impossible l’atteinte du degré de maturité nécessaire à la santé de la forêt et, bien sûr, à notre santé.
Dans un tel contexte économique privilégié, la plupart des plantations sont aux mains des entreprises privées et ne représentent pas un mode de vie mais un apport extraordinaire. De plus en plus de propriétaires décident de faire un pas en faveur de la planète et de convertir leurs terres en forêts sans exploitation.
La Fondation LURGAIA s’efforce de récupérer une partie de ce patrimoine perdu afin de trouver un meilleur équilibre entre économie et conservation. Et elle le fait en impliquant la société.
À ce jour, elle a :
PIU a été créé en 2012, après le premier « Permaculture Design Course » (PDC) en Ukraine. C’est une ONG. Depuis lors, elle a organisé des PDC chaque année, et est actuellement la seule organisation d’Ukraine faisait la promotion d’une agriculture durable.
Au fil des années, PIU a :
Lorsque la guerre en Ukraine a commencé, PIU s’est associée avec la communauté de l’écovillage GEN Ukraine pour lancer une nouvelle initiative : Green Road of Ecovillages. (La route verte des écovillages)
Cette initiative a mobilisé le réseau existant des écovillages et des centres de permaculture existant afin d’accueillir les personnes déplacées à l’intérieur du territoire. Plus de 3000 personnes ont été accueillies à travers 60 lieux. 450 personnes déplacées y passeront l’hiver 2022-23.
Dans le cadre de ce projet, PIU cherche à aider à la sécurité alimentaire à travers plusieurs approches, que ce soit en procurant de l’éducation ou des équipements agricoles de petite taille.
La School of the Earth (SoE) a été créée en 2009 en Grèce dans le but d’informer, d’éduquer, d’inspirer et de soutenir les personnes pour qu’elles puissent redéfinir leurs besoins et reconcevoir leurs vies pour une transition vers un future régénératif.
La SoE développes des activités dans les domaines suivants:
Jusqu’à 2013, SoE était un centre communautaire urbain qui aidait à la transformation des espaces physiques et sociaux d’Athènes. Elle a ensuite déménagé dans une petite ferme de banlieue, et créé un centre communautaire de permaculture et site test pour la recherche et l’adaptation de différentes techniques au climat méditerranéen. Ce fut le premier centre éducatif sur la permaculture en Grèce, et il sert de repère pour le réseau local.
Au fil des années, SoE a:
La Cultural Conservancy (TTC) est une organisation non-lucrative menée par des personnes autochtones, basée à San Francisco, en Californie, et fondée en 1985. Elle a ses racines à Turtle Island (Amérique du Nord) et de fortes attaches avec Hawai’i, et s’est étendue à travers le continent Américain et le Pacifique nord.
La TCC travaille avec des peuples autochtones à l’échelle locale et mondiale sur des projets communautaires construits autour de demandes venant des communautés elles-mêmes, et aiguillés par le Native Advisory Council of Traditional Knowledge Holders, des professionnel·le·s de l’entretien des terres, et des leaders de communautés. TCC s’engage envers la jeunesse et les personnes âgées autochtones à promouvoir l’échange de savoirs intergénérationnel.
Sa mission est de protéger et raviver les cultures autochtones à travers l’application des savoirs et pratiques traditionnelles sur les terres ancestrales. Cela facilite l’initiation de changement par la communauté pour les personnes aux prises avec les difficultés d’accès à la nourriture, le déplacement des terres, et la santé physique, spirituelle et culturelle.
De la revitalisation de la langue aux sciences agriculturelles autochtones, en passant par les projets de sculptures traditionnels et l’entretien des terres de manière traditionnelle, un des points d’honneur du travail de TCC est la reconnaissance de la relation sacrée des peuples autochtones avec les terres et les eaux, et l’importance de cette relation pour le bien-être mental et physique des communautés.
La TCC se concentre sur :
Son programme principal, Native Foodways Program, et son nouveau projet Jeron Shadow œuvrent à fournir des espaces sécuritaires et culturellement ancré, un accès aux systèmes de savoirs traditionnels, aux sciences agricoles autochtones, et des ressources pour cultiver de la nourriture approprié culturellement et diététiquement qui englobent la manière de planter, de récolter, de transformer, de distribuer, de cuisiner et de conserver les semences.