Prix de projets établis

Ce prix vise les groupes communautaires, organisations, réseaux et entreprises pouvant justifier d’un travail et d’une certaine réussite sur plus de 5 ans.

Nous aimerions que la somme gagnée permettra de faire connaître leur travail et d’inciter davantage de personnes à s’engager dans le mouvement de la régénération.

Il existe au moins deux Prix dans cette catégorie, offrant à chaque lauréat une récompense pouvant aller jusqu’à 25 000 £. Nous avons pour objectif d’accorder l’un de ces prix à un projet de petite échelle.

 

Nominations présélectionnées pour le Prix 2025 :

Buzuruna Juzuruna Association

Fondée en 2016, la Buzuruna Juzuruna Association est partie d’une idée simple : produire des semences patrimoniales (non hybrides, sans OGM) et les mettre à la disposition des communautés locales au Liban dans le cadre d’efforts plus larges vers la souveraineté alimentaire.

Le Liban dépend fortement des importations pour sa subsistance : 80 à 90 % du blé est importé et les exploitations agricoles dépendent principalement des semences hybrides importées. Les connaissances ancestrales nécessaires à la production de semences ont également été perdues en raison de l’énorme fossé générationnel qui existe au Liban dans le secteur agricole, et de la faible transmission des connaissances.

Avec l’aide d’ami·e·s et d’autres initiatives locales de permaculture, la Buzuruna Juzuruna Association a mis en place un programme de formation axé sur la pratique de l’agroécologie. Ce programme fournit tout ce qui est nécessaire pour commencer la production alimentaire (semences, compost, plants, intrants biologiques, informations).

En plus de cette formation, l’association a également :

  • Commencé à créer des mouvements en parcourant le pays à la rencontre des communautés, et en organisant des espaces de souvenir des pratiques ancestrales et de réflexion à la manière de les appliquer aujourd’hui avec le soutien de la science.
  • Mis en place, par ce biais, un réseau local de production de semences, qui rejoint les efforts déployés pour mettre à disposition davantage de semences et de connaissances dans l’ensemble du pays.
  • Lancé un projet pilote dans le nord du Liban pour intégrer les oliveraies dans un système de production plus diversifié et durable qui comprend, par exemple, des légumes, des œufs, la récupération de l’eau de pluie et des zones «  »sauvages » ».

Ces pratiques (agroécologie, construction d’économies circulaires, égalité) font partie de l’approche régénérative de la Buzuruna Juzuruna Association.

  • 2025
  • Established Projects
Photo: Buzuruna Juzuruna Association

Informations sur les projets

Dalia Association

Dalia Association est une fondation communautaire née en 2007 de la conviction que les Palestinien·ne·s doivent contrôler leurs propres ressources en vue d’un développement durable pour les générations futures.

L’association mobilise et utilise correctement les ressources nécessaires à l’émergence d’une société civile dynamique, indépendante et responsable en agissant au niveau local, par l’octroi de subventions contrôlées par la communauté.

L’approche de développement communautaire de Dalia Association se concentre sur quatre dimensions qui garantissent un développement communautaire holistique : l’écologie, l’économie locale, le social et le culturel.

Les communautés sont autonomisées par leur capacité à contrôler leur propre développement en identifiant les problèmes au sein de leur communauté, et en adoptant leurs propres solutions en fonction de leurs besoins et de leurs priorités.

L’approche de Dalia Association repose sur les piliers suivants :

  • L’octroi de subventions pour soutenir des initiatives inspirantes et pertinentes de la société civile, en particulier les efforts locaux qui cherchent à compléter les ressources locales.
  • Relier les ressources axées autour du partage des connaissances et des compétences et encourager la collaboration entre divers groupes, institutions et organisations, afin de réduire la dépendance à l’égard de ressources extérieures.
  • Encourager les dons, pour cultiver une culture du don enracinée dans la solidarité et la coopération tout en revitalisant le concept autochtone d' » »Al-Owneh » » («  »aide à autrui » ») qui se manifeste comme un système de soutien réciproque, bénéficiant à l’ensemble de la communauté.
  • Plaider en faveur d’un changement systémique du système d’aide internationale afin qu’il respecte les droits des Palestinien·ne·s et réponde aux priorités locales.

Dalia signifie « vigne » en arabe. Presque chaque maison palestinienne possède un arbre de vigne, qui symbolise le fait qu’avec de l’attention, une vigne peut nourrir, abriter et embellir des générations entières. C’est exactement ce que fait Dalia : elle permet aux Palestinien·ne·s de devenir leurs propres partenaires, décisionnaires et soutiens communautaires.

  • 2025
  • Established Projects
Photo: Dalia Association

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Earth4Ever

Le projet Earth4Ever a été établi en 2019 pour cultiver la santé écologique et autonomiser les agriculteur·rice·s marginalisé·e·s, en mettant l’accent sur la création de modèles agricoles résilients qui prioristent la santé des sols, la conservation de l’eau, la biodiversité et la production de récoltes riches en nutriments.

Sa ferme-modèle Vad Permaculture Demonstration Farm à Palghar (État du Maharashtra en Inde) lui sert de pôle où sont mis en palce des programmes de sensibilisation et de formation. Earth4Ever travaille aussi en partenariat avec des femmes autochtones agricultrices et des ONG locales pour assurer la transition d’une agriculture chimique vers des systèmes régénératifs à biodiversité riche.

Au cours des cinq dernières années, Earth4Ever a :

  • Facillité la mise en place de dix micro-forêts comestibles et de 45 jardins potagers
  • Lancé un projet d’incubation de jardins maraîchers
  • Impliqué 20 agriculteurs « champions ».

Au cours des 18 derniers mois, ces efforts ont permis de produire 1 650 kg de fruits, d’herbes et de légumes, 2 280 bottes de légumes verts et 101 types de produits, cultivés sur un terrain d’une superficie de 35 000 pieds carrés seulement.

Cet impact a suscité un changement d’état d’esprit important dans les communautés locales, notamment au sein de l’ONG partenaire Sukhbhumi India Trust. Celle-ci a désormais adopté les principes de la permaculture dans ses autres projets et a été sollicitée pour former des agricultrices dans le centre de l’Inde, démontrant ainsi la puissance des efforts d’Earth4Ever.

  • 2025
  • Established Projects
Photo: Earth4Ever

Informations sur les projets

Forests Without Frontiers

Le projet Forests Without Frontiers (FWF) a été créé en 2019 pour restaurer et célébrer la nature avec l’aide de la musique et des arts.

Issue de la scène musicale mondiale, sa fondatrice souhaitait à l’origine contribuer à prendre soin du paysage roumain dans lequel elle a grandi, et qui a été décimé par l’exploitation forestière illégale. FWF s’est développé à partir de cette initiative.

Dans le contexte d’un environnement naturel menacé et dégradé, FWF collabore avec les populations et partenaires locaux·ales pour restaurer les écosystèmes par la plantation et l’entretien d’arbres, et des événements communautaires enrichis de récits visuels et auditifs. L’organisation croit en une approche de l’écosystème dans son ensemble, qui soutient à la fois les arbres et les forêts, la faune et la flore, les personnes, la musique et l’art. Elle croit en la préservation et la restauration du patrimoine naturel et culturel, reconnaissant qu’ils sont intrinsèquement liés.

Le travail de FWF repose sur trois principes directeurs :

  • RESTORE – FWF restaure les paysages dégradés en plantant des arbres d’espèces mixtes. Le projet a planté 170 000 arbres dans les Carpates roumaines et 10 000 au Royaume-Uni.
  • NURTURE – FWF organise des événements communautaires de plantation d’arbres, d’entretien et de connexion avec la nature. Son approche participative favorise la connexion avec le monde naturel, ce qui est très bénéfique pour la santé mentale et le bien-être des participant·e·s. Des musicien·ne·s locaux·ales y sont invité·e·s à jouer des chansons inspirées de la nature et des écologistes y présentent des conférences éducatives.
  • INSPIRE – FWF crée de la musique et de l’art qui racontent des histoires des communautés et des paysages. Le projet enregistre les sons de la nature, créant des aperçus sonores de paysages menacés et préservant les chansons traditionnelles, les instruments et le folklore qui ont également été perdus, en les fusionnant avec de l’électronique pour une résonance multigénérationnelle.
  • 2025
  • Established Projects
Photo: Forests Without Frontiers

Informations sur les projets

Glasbren CIC

Le projet Glasbren (mot gallois signifiant « jeune arbre ») a été fondé pour offrir des voies d’accès aux compétences en permaculture, aux aliments locaux riches en nutriments et pour explorer le rôle que les fermes communautaires pourraient jouer dans la régénération écologique, sociale et culturelle.

Au cours de ses premières années d’existence, Glasbren a créé un paysage alimentaire vivant de plus d’1 hectare, conçu de manière holistique, qui a permis de nourrir jusqu’à 50 ménages par semaine dans le cadre d’un programme de paniers végétaux soutenu par la communauté.

Face à la pandémie et à la crise du coût de la vie, le projet s’est associé à des organisations telles que Social Farms and Gardens, UWE Bristol, le conseil municipal local, la banque alimentaire, des associations caritatives et des centres de bien-être pour piloter un programme de paniers végétaux solidaires et explorer le rôle que les exploitations agricoles pourraient jouer dans la lutte contre les inégalités, la pauvreté alimentaire, les habitudes liées au traitement des déchets et les problèmes de santé liés à l’alimentation. Glasbren a proposé des ateliers gratuits, des vidéos et des ressources sur la cuisine de saison et la culture des aliments, et a également impliqué les enfants et les écoles locales. Grâce à cela, le projet a nourri de manière organique une communauté de pratique de la permaculture engagée, par le biais d’une communication régulière et ouverte, de programmes de bénévolat, d’événements communautaires, de fêtes et de journées portes ouvertes, et en entretenant des partenariats stratégiques, au niveau local comme au niveau national.

En 2023, l’organisation a été sélectionnée pour devenir gardienne à long terme d’une ferme de 54 hectares du National Trust, avec pour mandat de travailler pour la nature, les personnes et la planète. Le nouveau site se trouve à seulement 15 kilomètres de la ferme d’origine et, en s’appuyant sur son réseau communautaire existant, Glasbren prévoit de créer un centre communautaire, une source accessible et sûre d’aliments locaux, et de devenir un modèle montrant ce que les fermes de ce type pourraient être en tant que véhicules de régénération.

  • 2025
  • Established Projects
Photo: Glasbren CIC

Informations sur les projets

Glasbren CIC

Le projet Glasbren (mot gallois signifiant « jeune arbre ») a été fondé pour offrir des voies d’accès aux compétences en permaculture, aux aliments locaux riches en nutriments et pour explorer le rôle que les fermes communautaires pourraient jouer dans la régénération écologique, sociale et culturelle.

Au cours de ses premières années d’existence, Glasbren a créé un paysage alimentaire vivant de plus d’1 hectare, conçu de manière holistique, qui a permis de nourrir jusqu’à 50 ménages par semaine dans le cadre d’un programme de paniers végétaux soutenu par la communauté.

Face à la pandémie et à la crise du coût de la vie, le projet s’est associé à des organisations telles que Social Farms and Gardens, UWE Bristol, le conseil municipal local, la banque alimentaire, des associations caritatives et des centres de bien-être pour piloter un programme de paniers végétaux solidaires et explorer le rôle que les exploitations agricoles pourraient jouer dans la lutte contre les inégalités, la pauvreté alimentaire, les habitudes liées au traitement des déchets et les problèmes de santé liés à l’alimentation. Glasbren a proposé des ateliers gratuits, des vidéos et des ressources sur la cuisine de saison et la culture des aliments, et a également impliqué les enfants et les écoles locales. Grâce à cela, le projet a nourri de manière organique une communauté de pratique de la permaculture engagée, par le biais d’une communication régulière et ouverte, de programmes de bénévolat, d’événements communautaires, de fêtes et de journées portes ouvertes, et en entretenant des partenariats stratégiques, au niveau local comme au niveau national.

En 2023, l’organisation a été sélectionnée pour devenir gardienne à long terme d’une ferme de 54 hectares du National Trust, avec pour mandat de travailler pour la nature, les personnes et la planète. Le nouveau site se trouve à seulement 15 kilomètres de la ferme d’origine et, en s’appuyant sur son réseau communautaire existant, Glasbren prévoit de créer un centre communautaire, une source accessible et sûre d’aliments locaux, et de devenir un modèle montrant ce que les fermes de ce type pourraient être en tant que véhicules de régénération.

  • 2025
  • Established Projects
Photo: Glasbren CIC

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Global Ecovillage Network

Le Global Ecovillage Network (GEN) est une organisation internationale et une communauté de pratique dynamique qui est à l’avant-garde de la vie régénérative et du développement durable depuis trois décennies.

Depuis sa création en 1995, le GEN a réuni des écovillages, des communautés en projet et des initiatives locales dans le monde entier, offrant des outils, des cadres et de l’inspiration pour créer un monde enraciné dans la régénération, la résilience et l’harmonie avec la nature.

Le réseau GEN s’étend sur tous les continents et comprend des milliers d’écovillages qui servent de laboratoires vivants pour un mode de vie durable. Ces communautés apportent des solutions globales aux défis mondiaux, notamment le changement climatique, la perte de biodiversité et les inégalités sociales.

En 2025, le GEN fêtera son 30e anniversaire, un jalon marquant trois décennies d’innovation, de collaboration et d’impact. Ce moment est l’occasion de réfléchir aux succès du GEN et de lancer des initiatives audacieuses pour faire avancer sa vision d’un avenir régénératif, en s’appuyant sur son héritage pour relever les défis urgents d’aujourd’hui.

En cette période de transformation, le réseau recherche un soutien pour améliorer ses services, partager ses connaissances à l’échelle mondiale et accélérer le passage à un monde centré sur la nature. Ses principales priorités pour 2025 sont les suivantes :

  • Établir le Global Ecovillage Research Institute : soutenir les chercheur·euse·s en début de carrière pour les aider à intégrer les dynamiques régénératives dans les méthodologies de recherche.
  • Améliorer sa plateforme en ligne : renforcer les collaborations entre les communautés du Sud et du Nord pour relever des défis communs.
  • Stimuler la résilience économique : créer un espace commercal en ligne pour les écovillages, proposant des services de conseil et des possibilités de voyages régénératifs.
  • Amplifier l’art et la narration : engager diverses communautés à travers un calendrier d’événements créatifs et culturels à l’occasion du 30e anniversaire, qui inspirent un mode de vie suivant les principes de la régénération.
  • 2025
  • Established Projects
Photo: Global Ecovillage Network

Informations sur les projets

Grassroots Economics

Grassroots Economics Foundation (GrE) est une organisation à but non lucratif dont l’objectif est d’autonomiser les communautés marginalisées en développant des systèmes économiques décentralisés, en promouvant l’équité sociale et en facilitant la restauration des écosystèmes.

Fondée en 2009, elle a créé des outils financiers innovants tels que les monnaies d’inclusion communautaire (Community Inclusion Currencies ou CIC) et le protocole de mise en commun des engagements (Commitment Pooling Protocol), qui aident les communautés à gérer les ressources locales, à favoriser l’entraide et à régénérer les écosystèmes grâce à des pratiques telles que l’agroforesterie, la conservation des sols et la gestion de l’eau. En fusionnant les systèmes d’entraide traditionnels et la technologie moderne, notamment en incluant la blockchain, GrE a construit des modèles économiques résilients et inclusifs.

GrE opère dans divers environnements en Afrique de l’Est, notamment dans les régions urbaines, rurales, périurbaines et dans les zones de réfugié·e·s, en particulier au Kenya. Ces régions sont confrontées à des défis communs tels qu’un taux de chômage élevé, des services financiers limités et une dégradation de l’environnement due à la déforestation et à une utilisation non durable des terres. Malgré ces problèmes, ces communautés possèdent un précieux patrimoine culturel et des connaissances écologiques traditionnelles. GrE s’appuie sur ces connaissances pour restaurer les écosystèmes et revigorer les structures économiques et sociales.

Depuis sa création, GrE a :

  • Revitalisé le système «  »Mwerya » », un système d’entraide traditionnel, afin de promouvoir la coordination des ressources par les communautés dans un contexte moderne.
  • Aidé plus de 100 communautés à créer des CIC (monnaies locales qui permettent aux communautés de continuer à faire du commerce même lorsque la monnaie nationale est rare), facilitant ainsi plus d’un million de transactions de pair à pair. Cela a permis de réduire la pauvreté et d’encourager le commerce local sans dépendre des monnaies nationales.
  • Restauré plus de 1 200 exploitations agricoles et soutenu l’agroforesterie régénérative sur des milliers d’hectares, améliorant la sécurité alimentaire et bénéficiant à plus de 14 000 personnes.
  • 2025
  • Established Projects
Photo: Grassroots Economics

Informations sur les projets

Huaynakana Kamatahuara Kana

L’extractivisme représente une menace constante pour le territoire Kukama au Pérou, et une perte de l’identité culturelle du peuple Kukama.

Le peuple Kukama conçoit le territoire comme un tout et les femmes comme intrinsèquement liées à celui-ci. Le terme « kukama », par exemple, est composé de deux mots : « ku » qui signifie « champ » et « kama » qui signifie « sein », ce qui signifie littéralement « champ-sein », ou « nourri par les champs ». Étant donné que la vie des Kukama dépend des écosystèmes forestiers du bassin inférieur de la rivière Marañón, et que le peuple Kukama s’est adapté et a coexisté avec ces écosystèmes pendant des décennies, le territoire et les rivières sont indissociables de leur culture et de leur mode de vie. Le peuple Kukama considère les rivières comme des êtres vivants dotés d’un esprit, et donc sacrés.

Fondé en 2001, le groupe Huaynakana Kamatahuara Kana s’est lancé dans un long périple d’actions collectives, de protestations et de mobilisations en faveur de la justice environnementale, alors que la santé de la rivière se dégradait sous l’effet des industries extractives.

En septembre 2021, Huaynakana a intenté une action en justice constitutionnelle pour inciter le Pérou à reconnaître la rivière Marañón comme un être vivant disposant de droits. En mars 2024, le tribunal provincial de Nauta a statué que la rivière Marañón avait des droits intrinsèques, notamment le droit de s’écouler, de ne pas être polluée et de retrouver un environnement sain. Cette décision reconnaît également les communautés autochtones comme les représentantes légales, les défenseuses et les gardiennes de la rivière. Cette décision historique a été ratifiée par la juridiction supérieure en novembre dernier.

Huaynakana joue un rôle clé pour la défense des droits de la rivière Marañón et pour le soutien à la régénération et à la conservation des cours d’eau par la reforestation, car sans la rivière, ces forêts uniques ne pourraient pas exister.

  • 2025
  • Established Projects
Photo: Huaynakana Kamatahuara Kana

Informations sur les projets

Huaynakana Kamatahuara Kana

L’extractivisme représente une menace constante pour le territoire Kukama au Pérou, et une perte de l’identité culturelle du peuple Kukama.

Le peuple Kukama conçoit le territoire comme un tout et les femmes comme intrinsèquement liées à celui-ci. Le terme « kukama », par exemple, est composé de deux mots : « ku » qui signifie « champ » et « kama » qui signifie « sein », ce qui signifie littéralement « champ-sein », ou « nourri par les champs ». Étant donné que la vie des Kukama dépend des écosystèmes forestiers du bassin inférieur de la rivière Marañón, et que le peuple Kukama s’est adapté et a coexisté avec ces écosystèmes pendant des décennies, le territoire et les rivières sont indissociables de leur culture et de leur mode de vie. Le peuple Kukama considère les rivières comme des êtres vivants dotés d’un esprit, et donc sacrés.

Fondé en 2001, le groupe Huaynakana Kamatahuara Kana s’est lancé dans un long périple d’actions collectives, de protestations et de mobilisations en faveur de la justice environnementale, alors que la santé de la rivière se dégradait sous l’effet des industries extractives.

En septembre 2021, Huaynakana a intenté une action en justice constitutionnelle pour inciter le Pérou à reconnaître la rivière Marañón comme un être vivant disposant de droits. En mars 2024, le tribunal provincial de Nauta a statué que la rivière Marañón avait des droits intrinsèques, notamment le droit de s’écouler, de ne pas être polluée et de retrouver un environnement sain. Cette décision reconnaît également les communautés autochtones comme les représentantes légales, les défenseuses et les gardiennes de la rivière. Cette décision historique a été ratifiée par la juridiction supérieure en novembre dernier.

Huaynakana joue un rôle clé pour la défense des droits de la rivière Marañón et pour le soutien à la régénération et à la conservation des cours d’eau par la reforestation, car sans la rivière, ces forêts uniques ne pourraient pas exister.

  • 2025
  • Established Projects
Photo: Huaynakana Kamatahuara Kana

Informations sur les projets

NGO Permaculture in Ukraine

Coordonnant un réseau de centres de permaculture, l’ONG Permaculture Ukraine propose des formations, des événements et des ressources éducatives dans toute l’Ukraine, tout en veillant à ce que les personnes déplacées internes et les anciens personnels militaires puissent y avoir accès.

L’organisation a été fondée à la suite de la première formation Permaculture Design Course (PDC) en Ukraine en 2011, et a organisé au moins une formation PDC par an, en recherchant activement des financements pour rendre la formation accessible aux groupes vulnérables.

Après l’invasion de l’Ukraine en 2022, son champ d’action s’est élargi aux domaines suivants :

  • L’accueil des personnes déplacées.
  • L’amélioration de la sécurité alimentaire.
  • L’étude de la régénération des sols après les dommages militaires.
  • L’utilisation du jardinage comme outil de réhabilitation des traumatismes et de reconstruction des communautés.

Les 14 centres de permaculture proposent des formations, des abris pour les personnes déplacées et les animaux abandonnés pendant la guerre, ainsi que des services de réhabilitation pour les enfants et les adultes. Les équipes chargées des concepts en permaculture créent également des projets communautaires, notamment des écoles et des maisons pour les personnes handicapées. Malgré les raids aériens et les coupures de courant, l’ONG Permaculture Ukraine a organisé avec succès un festival de permaculture de deux jours dans le jardin botanique de Kiev en septembre 2024, attirant 100 personnes désireuses de s’engager avec les meilleur·e·s praticien·ne·s de la régénération.

L’ONG Permaculture Ukraine donne aux Ukrainien·ne·s les moyens d’adopter un mode de vie durable et d’opérer des changements. Grâce à un engagement actif sur les réseaux sociaux et à des collaborations avec des écovillages, des réseaux zéro déchet et d’autres mouvements écologiques, elle étend son influence et incite un public de plus en plus large à adopter les principes de la permaculture pour la régénération de l’Ukraine.

  • 2025
  • Established Projects
Photo: NGO Permaculture in Ukraine

Informations sur les projets

NGO Permaculture in Ukraine

Coordonnant un réseau de centres de permaculture, l’ONG Permaculture Ukraine propose des formations, des événements et des ressources éducatives dans toute l’Ukraine, tout en veillant à ce que les personnes déplacées internes et les anciens personnels militaires puissent y avoir accès.

L’organisation a été fondée à la suite de la première formation Permaculture Design Course (PDC) en Ukraine en 2011, et a organisé au moins une formation PDC par an, en recherchant activement des financements pour rendre la formation accessible aux groupes vulnérables.

Après l’invasion de l’Ukraine en 2022, son champ d’action s’est élargi aux domaines suivants :

  • L’accueil des personnes déplacées
  • L’amélioration de la sécurité alimentaire.
  • L’étude de la régénération des sols après les dommages militaires.
  • L’utilisation du jardinage comme outil de réhabilitation des traumatismes et de reconstruction des communautés. »

Les 14 centres de permaculture proposent des formations, des abris pour les personnes déplacées et les animaux abandonnés pendant la guerre, ainsi que des services de réhabilitation pour les enfants et les adultes. Les équipes chargées des concepts en permaculture créent également des projets communautaires, notamment des écoles et des maisons pour les personnes handicapées. Malgré les raids aériens et les coupures de courant, l’ONG Permaculture Ukraine a organisé avec succès un festival de permaculture de deux jours dans le jardin botanique de Kiev en septembre 2024, attirant 100 personnes désireuses de s’engager avec les meilleur·e·s praticien·ne·s de la régénération.

L’ONG Permaculture Ukraine donne aux Ukrainien·ne·s les moyens d’adopter un mode de vie durable et d’opérer des changements. Grâce à un engagement actif sur les réseaux sociaux et à des collaborations avec des écovillages, des réseaux zéro déchet et d’autres mouvements écologiques, elle étend son influence et incite un public de plus en plus large à adopter les principes de la permaculture pour la régénération de l’Ukraine.

  • 2025
  • Established Projects
Photo: NGO Permaculture in Ukraine

Informations sur les projets

Permayouth Women East Africa

Permayouth Women in East Africa est un groupe de quatre femmes qui ont mené un large éventail de programmes d’éducation à la permaculture et de culture vivrière, tout en activant des groupes Permayouth et Permakids dans leurs communautés.

Parmi les programmes proposés par le groupe, nous pouvons citer les suivants :

  • Cours de conception en permaculture
  • Introduction à la permaculture
  • Plantation d’arbres
  • Éducation à l’écologie et au climat
  • Conservation et partage des semences
  • Compostage et éducation aux déchets
  • Culture de champignons
  • Fabrication de serviettes hygiéniques lavables
  • Couture
  • Arts et musique
  • Jeux tenant compte des traumatismes
  • Cours de nutrition et de santé holistiques

Les programmes sont gratuits et répondent aux types de soutien que les personnes demandent, et aux intérêts qu’elles manifestent.

Une grande partie du travail de Permayouth Women in East Africa se déroule dans des camps de personnes réfugiées au Kenya et en Ouganda, et les quatre femmes ont une expérience directe des déplacements de population et comprennent la réalité quotidienne de la vie dans ces communautés. Les projets communautaires de permaculture offrent des espaces où des personnes d’horizons divers, y compris des personnes réfugiées de différents pays et groupes ethniques, peuvent travailler côte à côte, favorisant ainsi la compréhension mutuelle.

Grâce à leurs efforts conjoints, les personnes impliquées dans le projet ont vu des paysages autrefois dégradés reprendre vie, avec le retour de la verdure et des chants d’oiseaux. Les efforts de reboisement permettent de restaurer le couvert végétal et de séquestrer le carbone. Une diversité d’espèces végétales a été cultivée pour restaurer les habitats, soutenir les pollinisateurs et maintenir des écosystèmes équilibrés, réduisant ainsi la dépendance à l’égard des produits chimiques.

Permayouth Women in East Africa bénéficie du soutien de l’Ethos Foundation et du Permaculture Education Institute.

  • 2025
  • Established Projects

Pervolarides Thessalonikis

Pervolarides Thessalonikis est un mouvement bénévole grandissant à échelle locale, pour la mobilisation sociale et les actions coopératives en Grèce. Il réunit habitantes et réfugiés et renforce la résilience de sa communauté et des personnes vulnérables grâce à la solidarité et aux actions sociales.

Parmi les activités du groupe, nous pouvons citer :

  • La culture d’aliments en milieu urbain pour lutter contre la dépression et soutenir les personnes qui perdaient leur emploi en raison de la crise économique.
  • Un projet d’apiculture lancé au début de la crise des réfugiés en 2015, auquel se sont joints des réfugiés syriens.
  • Associer habitantes et réfugiés dans des initiatives de cuisine communautaire, de récupération et de distribution des déchets alimentaires, et de production de sauce tomate, confitures et conserves.

Grâce à l’évolution des relations et des réseaux, Pervolarides Thessalonikis a progressivement mis en place une approche holistique de la régénération, basée sur les relations qui se forment tout au long du cycle alimentaire : ensemencement, culture, récolte, traitement, cuisine, récupération, retraitement, redistribution des aliments qui seraient gaspillés…

Pervolarides Thessalonikis crée des pôles démocratiques où des personnes de tous âges, de toutes ethnies et de tous statuts sociaux se rassemblent pour s’exprimer librement et équitablement, pour co-créer avec leurs voisines et pour offrir collectivement du soutien et des ressources aux personnes qui en ont besoin. Dans cette démarche, les capacités, les idées et les ressources s’unissent et forment des actions sociales dynamiques et des réseaux de soutien solides, permettant aux gens de surmonter l’exclusion et la discrimination et de guérir des dommages causés par les divisions et les inégalités.

  • 2025
  • Established Projects
Photo: Pervolarides Thessalonikis

Informations sur les projets

Queensland Indigenous Women Ranger Network

Les rangers autochtones d’Australie (gardien·ne·s de la terre) jouent un rôle essentiel : associer des connaissances ancestrales, transmises de génération en génération, à des outils modernes tels que les drones qui surveillent les changements coralliens, les incendies de forêt et la dégradation des terres. Leur travail est très apprécié car il permet d’obtenir des résultats sur le plan de l’environnement et de l’emploi, ainsi que des avantages sociaux, culturels et économiques au sens plus large.

Depuis 2007, les programmes de rangers autochtones ont créé plus de 2 100 emplois dans le domaine de la gestion des terres et des mers en Australie. Pourtant, dans le Queensland, seules 20% des rangers autochtones sont des femmes. C’est là qu’intervient le Queensland Indigenous Women Rangers Network (QIWRN).

Créé en 2018, le QIWRN offre un forum aux femmes rangers autochtones pour :

  • Partager leurs expériences, leurs idées et leurs informations.
  • Se soutenir et se conseiller mutuellement.
  • Établir des liens avec et entre les communautés éloignées et isolées.

Ce réseau a contribué à former la prochaine génération de femmes ranger et à augmenter le nombre de femmes autochtones qui préservent et régénèrent leur Sea Country (la mer et l’environnement côtier) avec des ressources très limitées. Malgré le manque de fonds, le programme a formé plus de 240 femmes, encourageant de nouvelles approches de conservation en partageant des connaissances et en racontant des histoires. Les membres du réseau ont ensuite trouvé du travail en tant que rangers dans le Queensland, ou ailleurs dans le domaine de la conservation.

Les peuples autochtones représentent moins de 5% de la population humaine. Mais ils gèrent ou détiennent plus de 25% des terres du monde et abritent 80% de la biodiversité mondiale. Moins de 11% des rangers du monde entier sont des femmes. C’est pourquoi ce projet estime qu’il est plus important que jamais d’élargir les approches afin d’accueillir davantage de femmes rangers autochtones.

  • 2025
  • Established Projects
Photo: Queensland Indigenous Women Ranger Network

Informations sur les projets

Queensland Indigenous Women Ranger Network

Les rangers autochtones d’Australie (gardien·ne·s de la terre) jouent un rôle essentiel : associer des connaissances ancestrales, transmises de génération en génération, à des outils modernes tels que les drones qui surveillent les changements coralliens, les incendies de forêt et la dégradation des terres. Leur travail est très apprécié car il permet d’obtenir des résultats sur le plan de l’environnement et de l’emploi, ainsi que des avantages sociaux, culturels et économiques au sens plus large.

Depuis 2007, les programmes de rangers autochtones ont créé plus de 2 100 emplois dans le domaine de la gestion des terres et des mers en Australie. Pourtant, dans le Queensland, seules 20% des rangers autochtones sont des femmes. C’est là qu’intervient le Queensland Indigenous Women Rangers Network (QIWRN).

Créé en 2018, le QIWRN offre un forum aux femmes rangers autochtones pour :

  • Partager leurs expériences, leurs idées et leurs informations.
  • Se soutenir et se conseiller mutuellement.
  • Établir des liens avec et entre les communautés éloignées et isolées. »

Ce réseau a contribué à former la prochaine génération de femmes ranger et à augmenter le nombre de femmes autochtones qui préservent et régénèrent leur Sea Country (la mer et l’environnement côtier) avec des ressources très limitées. Malgré le manque de fonds, le programme a formé plus de 240 femmes, encourageant de nouvelles approches de conservation en partageant des connaissances et en racontant des histoires. Les membres du réseau ont ensuite trouvé du travail en tant que rangers dans le Queensland, ou ailleurs dans le domaine de la conservation.

Les peuples autochtones représentent moins de 5% de la population humaine. Mais ils gèrent ou détiennent plus de 25% des terres du monde et abritent 80% de la biodiversité mondiale. Moins de 11% des rangers du monde entier sont des femmes. C’est pourquoi ce projet estime qu’il est plus important que jamais d’élargir les approches afin d’accueillir davantage de femmes rangers autochtones.

  • 2025
  • Established Projects
Photo: Queensland Indigenous Women Ranger Network

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Sítio Semente

Sítio Semente travaille avec des systèmes agroforestiers syntropiques et médicinaux pour régénérer les zones dégradées, et promouvoir la santé et la résilience des écosystèmes et des communautés.

Ce projet est basé à Brasília, dans le biome du Cerrado, le deuxième plus grand biome du Brésil et l’un des plus menacés au monde. Environ 50% de sa végétation a déjà été déboisée, principalement à des fins d’expansion agricole. Le Cerrado risque fort de perdre sa biodiversité endémique et ses ressources en eau, sachant qu’il abrite les sources des principaux bassins fluviaux d’Amérique du Sud.

Son objectif principal est de transformer l’impact humain sur la planète, en développant des pratiques agroforestières qui favorisent une coexistence harmonieuse entre les êtres humains et la nature. Sítio Semente partage ses connaissances par le biais de cours, de visites, d’expériences pratiques et de services de conseil.

Le projet a été créé en 2005 dans le but de régénérer des zones dégradées grâce à des systèmes agroforestiers syntropiques, de produire des denrées alimentaires et d’atteindre l’autosuffisance économique. Au cours des 19 années qui ont suivi, Sítio Semente a :

  • Formé plus de 21 370 personnes, tant au Brésil qu’à l’étranger
  • Régénéré plus de 47 hectares d’agroforêts et planté plus de 2 millions d’arbres.
  • Produit plus de 5 000 tonnes d’aliments diversifiés, soit suffisamment pour nourrir plus de 26 000 familles par an
  • Séquestré 456 000 tonnes de CO2, contribuant ainsi à l’atténuation du changement climatique.
  • Mis au point des technologies de distillation d’huiles essentielles et cultivé plus de 220 plantes médicinales, pour la plupart originaires d’Amérique latine.
  • Été reconnu au niveau mondial comme une référence en matière d’agriculture syntropique et influençant la politique nationale.
  • 2025
  • Established Projects
Photo: Sítio Semente

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Spirit of the Sun

Spirit of the Sun (SOTS) est une organisation dirigée par des femmes autochtones, fondée en 2002 en partant de la conviction qu’un travail de développement communautaire efficace et durable reconnaît les intersections entre la culture, la communauté, l’économie et la santé.

Après sa création, SOTS a travaillé principalement dans les réserves, aidant diverses communautés à se développer économiquement. En 2010, son orientation stratégique a été modifiée pour inclure des programmes dans la région de Denver, dans l’État du Colorado (États-Unis), afin de répondre au besoin d’autonomiser le nombre croissant de jeunes et de jeunes adultes autochtones qui s’installent dans les zones urbaines.

En 2019, Spirit of the Sun a commencé à concentrer son travail sur l’agriculture régénérative autochtone et a pris soin de la terre depuis lors. Dans les jardins et les fermes de Denver, SOTS s’efforce de préserver les pratiques culturelles des modes d’alimentation autochtones en cultivant des aliments et des médicaments traditionnels et biorégionaux. La terre est entretenue en utilisant les modes d’alimentation autochtones pour restaurer les écosystèmes, nourrir la communauté et préserver le savoir culturel autochtone pour les générations futures. SOTS gère également une bibliothèque de semences traditionnelles et indigènes, qui relie le projet aux générations passées et futures.

Ce travail promeut l’autodétermination et la résilience des populations autochtones en s’attaquant aux injustices environnementales systémiques et à l’apartheid alimentaire, par le biais de la souveraineté des systèmes alimentaires autochtones, des modes d’alimentation traditionnels et de la justice climatique autochtone. En travaillant avec les communautés locales autochtones et racisées, SOTS cherche à renforcer la résilience économique et culturelle par le biais du ramatriement et des pratiques écologiques ancestrales, de l’assainissement des sols et du partage des connaissances.

  • 2025
  • Established Projects

Support Humanity Cameroon

Support Humanity Cameroon (SUHUCAM) est une organisation locale de développement et de protection de l’environnement, dont l’objectif est de construire des communautés inclusives, autosuffisantes et durables et un monde où les personnes vivent heureuses, en harmonie les unes avec les autres et avec la nature.

SUHUCAM est une organisation accréditée auprès des trois conventions de Rio et du Programme des Nations unies pour l’environnement, où elle représente les voix des communautés en première ligne du changement climatique. Ses principaux domaines d’intervention comprennent la restauration des écosystèmes, l’agriculture régénérative, l’adaptation au changement climatique, le soutien aux moyens de subsistance ainsi que l’eau et l’assainissement. Son travail se concentre sur les femmes et les jeunes des communautés difficiles à atteindre au Cameroun.

En 2019, SUHUCAM a lancé Bamunkumbit Integrated Community Forest (BICFOR), une initiative transformatrice visant à restaurer 151 hectares de terres dégradées tout en améliorant les moyens de subsistance des communautés locales et autochtones.

Depuis le lancement du projet, plusieurs activités ont été mises en œuvre pour renforcer la résilience et les capacités d’adaptation des communautés locales. Plus spécifiquement :

  • Plus de 50 hectares de terres dégradées ont été restaurés.
  • Plus de 150 femmes et jeunes des communautés autochtones Mbororo et des communautés locales voisines de la forêt ont reçu des moyens de subsistance alternatifs, grâce à l’apiculture et à l’agriculture régénérative.
  • Plus de 500 petites exploitations agricoles se sont engagées dans des pratiques agroforestières.
  • Quatre groupes de restauration communautaires ont été créés et comptent 120 membres actifs.
  • Quatre bassins versants ont été restaurés et conservés afin de mettre à profit l’eau naturelle qui alimente le réservoir, assurant ainsi l’approvisionnement en eau potable de plus de 4 000 personnes.
  • La collaboration entre les pastoralistes et les petites exploitations agricoles (parties clés de l’environnement local) a été renforcée, créant un environnement propice à une croissance durable pour tout le monde. »
  • 2025
  • Established Projects
Photo: Support Humanity Cameroon

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