Nous aimerions que la somme gagnée permettra de faire connaître leur travail et d’inciter davantage de personnes à s’engager dans le mouvement de la régénération.
Il existe au moins deux Prix dans cette catégorie, offrant à chaque lauréat une récompense pouvant aller jusqu’à 25 000 £. Nous avons pour objectif d’accorder l’un de ces prix à un projet de petite échelle.
Fondée en 2016, la Buzuruna Juzuruna Association est partie d’une idée simple : produire des semences patrimoniales (non hybrides, sans OGM) et les mettre à la disposition des communautés locales au Liban dans le cadre d’efforts plus larges vers la souveraineté alimentaire.
Le Liban dépend fortement des importations pour sa subsistance : 80 à 90 % du blé est importé et les exploitations agricoles dépendent principalement des semences hybrides importées. Les connaissances ancestrales nécessaires à la production de semences ont également été perdues en raison de l’énorme fossé générationnel qui existe au Liban dans le secteur agricole, et de la faible transmission des connaissances.
Avec l’aide d’ami·e·s et d’autres initiatives locales de permaculture, la Buzuruna Juzuruna Association a mis en place un programme de formation axé sur la pratique de l’agroécologie. Ce programme fournit tout ce qui est nécessaire pour commencer la production alimentaire (semences, compost, plants, intrants biologiques, informations).
En plus de cette formation, l’association a également :
Ces pratiques (agroécologie, construction d’économies circulaires, égalité) font partie de l’approche régénérative de la Buzuruna Juzuruna Association.
Dalia Association est une fondation communautaire née en 2007 de la conviction que les Palestinien·ne·s doivent contrôler leurs propres ressources en vue d’un développement durable pour les générations futures.
L’association mobilise et utilise correctement les ressources nécessaires à l’émergence d’une société civile dynamique, indépendante et responsable en agissant au niveau local, par l’octroi de subventions contrôlées par la communauté.
L’approche de développement communautaire de Dalia Association se concentre sur quatre dimensions qui garantissent un développement communautaire holistique : l’écologie, l’économie locale, le social et le culturel.
Les communautés sont autonomisées par leur capacité à contrôler leur propre développement en identifiant les problèmes au sein de leur communauté, et en adoptant leurs propres solutions en fonction de leurs besoins et de leurs priorités.
L’approche de Dalia Association repose sur les piliers suivants :
Dalia signifie « vigne » en arabe. Presque chaque maison palestinienne possède un arbre de vigne, qui symbolise le fait qu’avec de l’attention, une vigne peut nourrir, abriter et embellir des générations entières. C’est exactement ce que fait Dalia : elle permet aux Palestinien·ne·s de devenir leurs propres partenaires, décisionnaires et soutiens communautaires.
Le projet Earth4Ever a été établi en 2019 pour cultiver la santé écologique et autonomiser les agriculteur·rice·s marginalisé·e·s, en mettant l’accent sur la création de modèles agricoles résilients qui prioristent la santé des sols, la conservation de l’eau, la biodiversité et la production de récoltes riches en nutriments.
Sa ferme-modèle Vad Permaculture Demonstration Farm à Palghar (État du Maharashtra en Inde) lui sert de pôle où sont mis en palce des programmes de sensibilisation et de formation. Earth4Ever travaille aussi en partenariat avec des femmes autochtones agricultrices et des ONG locales pour assurer la transition d’une agriculture chimique vers des systèmes régénératifs à biodiversité riche.
Au cours des cinq dernières années, Earth4Ever a :
Au cours des 18 derniers mois, ces efforts ont permis de produire 1 650 kg de fruits, d’herbes et de légumes, 2 280 bottes de légumes verts et 101 types de produits, cultivés sur un terrain d’une superficie de 35 000 pieds carrés seulement.
Cet impact a suscité un changement d’état d’esprit important dans les communautés locales, notamment au sein de l’ONG partenaire Sukhbhumi India Trust. Celle-ci a désormais adopté les principes de la permaculture dans ses autres projets et a été sollicitée pour former des agricultrices dans le centre de l’Inde, démontrant ainsi la puissance des efforts d’Earth4Ever.
Le projet Forests Without Frontiers (FWF) a été créé en 2019 pour restaurer et célébrer la nature avec l’aide de la musique et des arts.
Issue de la scène musicale mondiale, sa fondatrice souhaitait à l’origine contribuer à prendre soin du paysage roumain dans lequel elle a grandi, et qui a été décimé par l’exploitation forestière illégale. FWF s’est développé à partir de cette initiative.
Dans le contexte d’un environnement naturel menacé et dégradé, FWF collabore avec les populations et partenaires locaux·ales pour restaurer les écosystèmes par la plantation et l’entretien d’arbres, et des événements communautaires enrichis de récits visuels et auditifs. L’organisation croit en une approche de l’écosystème dans son ensemble, qui soutient à la fois les arbres et les forêts, la faune et la flore, les personnes, la musique et l’art. Elle croit en la préservation et la restauration du patrimoine naturel et culturel, reconnaissant qu’ils sont intrinsèquement liés.
Le travail de FWF repose sur trois principes directeurs :
Le projet Glasbren (mot gallois signifiant « jeune arbre ») a été fondé pour offrir des voies d’accès aux compétences en permaculture, aux aliments locaux riches en nutriments et pour explorer le rôle que les fermes communautaires pourraient jouer dans la régénération écologique, sociale et culturelle.
Au cours de ses premières années d’existence, Glasbren a créé un paysage alimentaire vivant de plus d’1 hectare, conçu de manière holistique, qui a permis de nourrir jusqu’à 50 ménages par semaine dans le cadre d’un programme de paniers végétaux soutenu par la communauté.
Face à la pandémie et à la crise du coût de la vie, le projet s’est associé à des organisations telles que Social Farms and Gardens, UWE Bristol, le conseil municipal local, la banque alimentaire, des associations caritatives et des centres de bien-être pour piloter un programme de paniers végétaux solidaires et explorer le rôle que les exploitations agricoles pourraient jouer dans la lutte contre les inégalités, la pauvreté alimentaire, les habitudes liées au traitement des déchets et les problèmes de santé liés à l’alimentation. Glasbren a proposé des ateliers gratuits, des vidéos et des ressources sur la cuisine de saison et la culture des aliments, et a également impliqué les enfants et les écoles locales. Grâce à cela, le projet a nourri de manière organique une communauté de pratique de la permaculture engagée, par le biais d’une communication régulière et ouverte, de programmes de bénévolat, d’événements communautaires, de fêtes et de journées portes ouvertes, et en entretenant des partenariats stratégiques, au niveau local comme au niveau national.
En 2023, l’organisation a été sélectionnée pour devenir gardienne à long terme d’une ferme de 54 hectares du National Trust, avec pour mandat de travailler pour la nature, les personnes et la planète. Le nouveau site se trouve à seulement 15 kilomètres de la ferme d’origine et, en s’appuyant sur son réseau communautaire existant, Glasbren prévoit de créer un centre communautaire, une source accessible et sûre d’aliments locaux, et de devenir un modèle montrant ce que les fermes de ce type pourraient être en tant que véhicules de régénération.
Le projet Glasbren (mot gallois signifiant « jeune arbre ») a été fondé pour offrir des voies d’accès aux compétences en permaculture, aux aliments locaux riches en nutriments et pour explorer le rôle que les fermes communautaires pourraient jouer dans la régénération écologique, sociale et culturelle.
Au cours de ses premières années d’existence, Glasbren a créé un paysage alimentaire vivant de plus d’1 hectare, conçu de manière holistique, qui a permis de nourrir jusqu’à 50 ménages par semaine dans le cadre d’un programme de paniers végétaux soutenu par la communauté.
Face à la pandémie et à la crise du coût de la vie, le projet s’est associé à des organisations telles que Social Farms and Gardens, UWE Bristol, le conseil municipal local, la banque alimentaire, des associations caritatives et des centres de bien-être pour piloter un programme de paniers végétaux solidaires et explorer le rôle que les exploitations agricoles pourraient jouer dans la lutte contre les inégalités, la pauvreté alimentaire, les habitudes liées au traitement des déchets et les problèmes de santé liés à l’alimentation. Glasbren a proposé des ateliers gratuits, des vidéos et des ressources sur la cuisine de saison et la culture des aliments, et a également impliqué les enfants et les écoles locales. Grâce à cela, le projet a nourri de manière organique une communauté de pratique de la permaculture engagée, par le biais d’une communication régulière et ouverte, de programmes de bénévolat, d’événements communautaires, de fêtes et de journées portes ouvertes, et en entretenant des partenariats stratégiques, au niveau local comme au niveau national.
En 2023, l’organisation a été sélectionnée pour devenir gardienne à long terme d’une ferme de 54 hectares du National Trust, avec pour mandat de travailler pour la nature, les personnes et la planète. Le nouveau site se trouve à seulement 15 kilomètres de la ferme d’origine et, en s’appuyant sur son réseau communautaire existant, Glasbren prévoit de créer un centre communautaire, une source accessible et sûre d’aliments locaux, et de devenir un modèle montrant ce que les fermes de ce type pourraient être en tant que véhicules de régénération.
Le Global Ecovillage Network (GEN) est une organisation internationale et une communauté de pratique dynamique qui est à l’avant-garde de la vie régénérative et du développement durable depuis trois décennies.
Depuis sa création en 1995, le GEN a réuni des écovillages, des communautés en projet et des initiatives locales dans le monde entier, offrant des outils, des cadres et de l’inspiration pour créer un monde enraciné dans la régénération, la résilience et l’harmonie avec la nature.
Le réseau GEN s’étend sur tous les continents et comprend des milliers d’écovillages qui servent de laboratoires vivants pour un mode de vie durable. Ces communautés apportent des solutions globales aux défis mondiaux, notamment le changement climatique, la perte de biodiversité et les inégalités sociales.
En 2025, le GEN fêtera son 30e anniversaire, un jalon marquant trois décennies d’innovation, de collaboration et d’impact. Ce moment est l’occasion de réfléchir aux succès du GEN et de lancer des initiatives audacieuses pour faire avancer sa vision d’un avenir régénératif, en s’appuyant sur son héritage pour relever les défis urgents d’aujourd’hui.
En cette période de transformation, le réseau recherche un soutien pour améliorer ses services, partager ses connaissances à l’échelle mondiale et accélérer le passage à un monde centré sur la nature. Ses principales priorités pour 2025 sont les suivantes :
Grassroots Economics Foundation (GrE) est une organisation à but non lucratif dont l’objectif est d’autonomiser les communautés marginalisées en développant des systèmes économiques décentralisés, en promouvant l’équité sociale et en facilitant la restauration des écosystèmes.
Fondée en 2009, elle a créé des outils financiers innovants tels que les monnaies d’inclusion communautaire (Community Inclusion Currencies ou CIC) et le protocole de mise en commun des engagements (Commitment Pooling Protocol), qui aident les communautés à gérer les ressources locales, à favoriser l’entraide et à régénérer les écosystèmes grâce à des pratiques telles que l’agroforesterie, la conservation des sols et la gestion de l’eau. En fusionnant les systèmes d’entraide traditionnels et la technologie moderne, notamment en incluant la blockchain, GrE a construit des modèles économiques résilients et inclusifs.
GrE opère dans divers environnements en Afrique de l’Est, notamment dans les régions urbaines, rurales, périurbaines et dans les zones de réfugié·e·s, en particulier au Kenya. Ces régions sont confrontées à des défis communs tels qu’un taux de chômage élevé, des services financiers limités et une dégradation de l’environnement due à la déforestation et à une utilisation non durable des terres. Malgré ces problèmes, ces communautés possèdent un précieux patrimoine culturel et des connaissances écologiques traditionnelles. GrE s’appuie sur ces connaissances pour restaurer les écosystèmes et revigorer les structures économiques et sociales.
Depuis sa création, GrE a :
L’extractivisme représente une menace constante pour le territoire Kukama au Pérou, et une perte de l’identité culturelle du peuple Kukama.
Le peuple Kukama conçoit le territoire comme un tout et les femmes comme intrinsèquement liées à celui-ci. Le terme « kukama », par exemple, est composé de deux mots : « ku » qui signifie « champ » et « kama » qui signifie « sein », ce qui signifie littéralement « champ-sein », ou « nourri par les champs ». Étant donné que la vie des Kukama dépend des écosystèmes forestiers du bassin inférieur de la rivière Marañón, et que le peuple Kukama s’est adapté et a coexisté avec ces écosystèmes pendant des décennies, le territoire et les rivières sont indissociables de leur culture et de leur mode de vie. Le peuple Kukama considère les rivières comme des êtres vivants dotés d’un esprit, et donc sacrés.
Fondé en 2001, le groupe Huaynakana Kamatahuara Kana s’est lancé dans un long périple d’actions collectives, de protestations et de mobilisations en faveur de la justice environnementale, alors que la santé de la rivière se dégradait sous l’effet des industries extractives.
En septembre 2021, Huaynakana a intenté une action en justice constitutionnelle pour inciter le Pérou à reconnaître la rivière Marañón comme un être vivant disposant de droits. En mars 2024, le tribunal provincial de Nauta a statué que la rivière Marañón avait des droits intrinsèques, notamment le droit de s’écouler, de ne pas être polluée et de retrouver un environnement sain. Cette décision reconnaît également les communautés autochtones comme les représentantes légales, les défenseuses et les gardiennes de la rivière. Cette décision historique a été ratifiée par la juridiction supérieure en novembre dernier.
Huaynakana joue un rôle clé pour la défense des droits de la rivière Marañón et pour le soutien à la régénération et à la conservation des cours d’eau par la reforestation, car sans la rivière, ces forêts uniques ne pourraient pas exister.
L’extractivisme représente une menace constante pour le territoire Kukama au Pérou, et une perte de l’identité culturelle du peuple Kukama.
Le peuple Kukama conçoit le territoire comme un tout et les femmes comme intrinsèquement liées à celui-ci. Le terme « kukama », par exemple, est composé de deux mots : « ku » qui signifie « champ » et « kama » qui signifie « sein », ce qui signifie littéralement « champ-sein », ou « nourri par les champs ». Étant donné que la vie des Kukama dépend des écosystèmes forestiers du bassin inférieur de la rivière Marañón, et que le peuple Kukama s’est adapté et a coexisté avec ces écosystèmes pendant des décennies, le territoire et les rivières sont indissociables de leur culture et de leur mode de vie. Le peuple Kukama considère les rivières comme des êtres vivants dotés d’un esprit, et donc sacrés.
Fondé en 2001, le groupe Huaynakana Kamatahuara Kana s’est lancé dans un long périple d’actions collectives, de protestations et de mobilisations en faveur de la justice environnementale, alors que la santé de la rivière se dégradait sous l’effet des industries extractives.
En septembre 2021, Huaynakana a intenté une action en justice constitutionnelle pour inciter le Pérou à reconnaître la rivière Marañón comme un être vivant disposant de droits. En mars 2024, le tribunal provincial de Nauta a statué que la rivière Marañón avait des droits intrinsèques, notamment le droit de s’écouler, de ne pas être polluée et de retrouver un environnement sain. Cette décision reconnaît également les communautés autochtones comme les représentantes légales, les défenseuses et les gardiennes de la rivière. Cette décision historique a été ratifiée par la juridiction supérieure en novembre dernier.
Huaynakana joue un rôle clé pour la défense des droits de la rivière Marañón et pour le soutien à la régénération et à la conservation des cours d’eau par la reforestation, car sans la rivière, ces forêts uniques ne pourraient pas exister.
Coordonnant un réseau de centres de permaculture, l’ONG Permaculture Ukraine propose des formations, des événements et des ressources éducatives dans toute l’Ukraine, tout en veillant à ce que les personnes déplacées internes et les anciens personnels militaires puissent y avoir accès.
L’organisation a été fondée à la suite de la première formation Permaculture Design Course (PDC) en Ukraine en 2011, et a organisé au moins une formation PDC par an, en recherchant activement des financements pour rendre la formation accessible aux groupes vulnérables.
Après l’invasion de l’Ukraine en 2022, son champ d’action s’est élargi aux domaines suivants :
Les 14 centres de permaculture proposent des formations, des abris pour les personnes déplacées et les animaux abandonnés pendant la guerre, ainsi que des services de réhabilitation pour les enfants et les adultes. Les équipes chargées des concepts en permaculture créent également des projets communautaires, notamment des écoles et des maisons pour les personnes handicapées. Malgré les raids aériens et les coupures de courant, l’ONG Permaculture Ukraine a organisé avec succès un festival de permaculture de deux jours dans le jardin botanique de Kiev en septembre 2024, attirant 100 personnes désireuses de s’engager avec les meilleur·e·s praticien·ne·s de la régénération.
L’ONG Permaculture Ukraine donne aux Ukrainien·ne·s les moyens d’adopter un mode de vie durable et d’opérer des changements. Grâce à un engagement actif sur les réseaux sociaux et à des collaborations avec des écovillages, des réseaux zéro déchet et d’autres mouvements écologiques, elle étend son influence et incite un public de plus en plus large à adopter les principes de la permaculture pour la régénération de l’Ukraine.
Coordonnant un réseau de centres de permaculture, l’ONG Permaculture Ukraine propose des formations, des événements et des ressources éducatives dans toute l’Ukraine, tout en veillant à ce que les personnes déplacées internes et les anciens personnels militaires puissent y avoir accès.
L’organisation a été fondée à la suite de la première formation Permaculture Design Course (PDC) en Ukraine en 2011, et a organisé au moins une formation PDC par an, en recherchant activement des financements pour rendre la formation accessible aux groupes vulnérables.
Après l’invasion de l’Ukraine en 2022, son champ d’action s’est élargi aux domaines suivants :
Les 14 centres de permaculture proposent des formations, des abris pour les personnes déplacées et les animaux abandonnés pendant la guerre, ainsi que des services de réhabilitation pour les enfants et les adultes. Les équipes chargées des concepts en permaculture créent également des projets communautaires, notamment des écoles et des maisons pour les personnes handicapées. Malgré les raids aériens et les coupures de courant, l’ONG Permaculture Ukraine a organisé avec succès un festival de permaculture de deux jours dans le jardin botanique de Kiev en septembre 2024, attirant 100 personnes désireuses de s’engager avec les meilleur·e·s praticien·ne·s de la régénération.
L’ONG Permaculture Ukraine donne aux Ukrainien·ne·s les moyens d’adopter un mode de vie durable et d’opérer des changements. Grâce à un engagement actif sur les réseaux sociaux et à des collaborations avec des écovillages, des réseaux zéro déchet et d’autres mouvements écologiques, elle étend son influence et incite un public de plus en plus large à adopter les principes de la permaculture pour la régénération de l’Ukraine.
Permayouth Women in East Africa est un groupe de quatre femmes qui ont mené un large éventail de programmes d’éducation à la permaculture et de culture vivrière, tout en activant des groupes Permayouth et Permakids dans leurs communautés.
Parmi les programmes proposés par le groupe, nous pouvons citer les suivants :
Les programmes sont gratuits et répondent aux types de soutien que les personnes demandent, et aux intérêts qu’elles manifestent.
Une grande partie du travail de Permayouth Women in East Africa se déroule dans des camps de personnes réfugiées au Kenya et en Ouganda, et les quatre femmes ont une expérience directe des déplacements de population et comprennent la réalité quotidienne de la vie dans ces communautés. Les projets communautaires de permaculture offrent des espaces où des personnes d’horizons divers, y compris des personnes réfugiées de différents pays et groupes ethniques, peuvent travailler côte à côte, favorisant ainsi la compréhension mutuelle.
Grâce à leurs efforts conjoints, les personnes impliquées dans le projet ont vu des paysages autrefois dégradés reprendre vie, avec le retour de la verdure et des chants d’oiseaux. Les efforts de reboisement permettent de restaurer le couvert végétal et de séquestrer le carbone. Une diversité d’espèces végétales a été cultivée pour restaurer les habitats, soutenir les pollinisateurs et maintenir des écosystèmes équilibrés, réduisant ainsi la dépendance à l’égard des produits chimiques.
Permayouth Women in East Africa bénéficie du soutien de l’Ethos Foundation et du Permaculture Education Institute.
Pervolarides Thessalonikis est un mouvement bénévole grandissant à échelle locale, pour la mobilisation sociale et les actions coopératives en Grèce. Il réunit habitantes et réfugiés et renforce la résilience de sa communauté et des personnes vulnérables grâce à la solidarité et aux actions sociales.
Parmi les activités du groupe, nous pouvons citer :
Grâce à l’évolution des relations et des réseaux, Pervolarides Thessalonikis a progressivement mis en place une approche holistique de la régénération, basée sur les relations qui se forment tout au long du cycle alimentaire : ensemencement, culture, récolte, traitement, cuisine, récupération, retraitement, redistribution des aliments qui seraient gaspillés…
Pervolarides Thessalonikis crée des pôles démocratiques où des personnes de tous âges, de toutes ethnies et de tous statuts sociaux se rassemblent pour s’exprimer librement et équitablement, pour co-créer avec leurs voisines et pour offrir collectivement du soutien et des ressources aux personnes qui en ont besoin. Dans cette démarche, les capacités, les idées et les ressources s’unissent et forment des actions sociales dynamiques et des réseaux de soutien solides, permettant aux gens de surmonter l’exclusion et la discrimination et de guérir des dommages causés par les divisions et les inégalités.
Les rangers autochtones d’Australie (gardien·ne·s de la terre) jouent un rôle essentiel : associer des connaissances ancestrales, transmises de génération en génération, à des outils modernes tels que les drones qui surveillent les changements coralliens, les incendies de forêt et la dégradation des terres. Leur travail est très apprécié car il permet d’obtenir des résultats sur le plan de l’environnement et de l’emploi, ainsi que des avantages sociaux, culturels et économiques au sens plus large.
Depuis 2007, les programmes de rangers autochtones ont créé plus de 2 100 emplois dans le domaine de la gestion des terres et des mers en Australie. Pourtant, dans le Queensland, seules 20% des rangers autochtones sont des femmes. C’est là qu’intervient le Queensland Indigenous Women Rangers Network (QIWRN).
Créé en 2018, le QIWRN offre un forum aux femmes rangers autochtones pour :
Ce réseau a contribué à former la prochaine génération de femmes ranger et à augmenter le nombre de femmes autochtones qui préservent et régénèrent leur Sea Country (la mer et l’environnement côtier) avec des ressources très limitées. Malgré le manque de fonds, le programme a formé plus de 240 femmes, encourageant de nouvelles approches de conservation en partageant des connaissances et en racontant des histoires. Les membres du réseau ont ensuite trouvé du travail en tant que rangers dans le Queensland, ou ailleurs dans le domaine de la conservation.
Les peuples autochtones représentent moins de 5% de la population humaine. Mais ils gèrent ou détiennent plus de 25% des terres du monde et abritent 80% de la biodiversité mondiale. Moins de 11% des rangers du monde entier sont des femmes. C’est pourquoi ce projet estime qu’il est plus important que jamais d’élargir les approches afin d’accueillir davantage de femmes rangers autochtones.
Les rangers autochtones d’Australie (gardien·ne·s de la terre) jouent un rôle essentiel : associer des connaissances ancestrales, transmises de génération en génération, à des outils modernes tels que les drones qui surveillent les changements coralliens, les incendies de forêt et la dégradation des terres. Leur travail est très apprécié car il permet d’obtenir des résultats sur le plan de l’environnement et de l’emploi, ainsi que des avantages sociaux, culturels et économiques au sens plus large.
Depuis 2007, les programmes de rangers autochtones ont créé plus de 2 100 emplois dans le domaine de la gestion des terres et des mers en Australie. Pourtant, dans le Queensland, seules 20% des rangers autochtones sont des femmes. C’est là qu’intervient le Queensland Indigenous Women Rangers Network (QIWRN).
Créé en 2018, le QIWRN offre un forum aux femmes rangers autochtones pour :
Ce réseau a contribué à former la prochaine génération de femmes ranger et à augmenter le nombre de femmes autochtones qui préservent et régénèrent leur Sea Country (la mer et l’environnement côtier) avec des ressources très limitées. Malgré le manque de fonds, le programme a formé plus de 240 femmes, encourageant de nouvelles approches de conservation en partageant des connaissances et en racontant des histoires. Les membres du réseau ont ensuite trouvé du travail en tant que rangers dans le Queensland, ou ailleurs dans le domaine de la conservation.
Les peuples autochtones représentent moins de 5% de la population humaine. Mais ils gèrent ou détiennent plus de 25% des terres du monde et abritent 80% de la biodiversité mondiale. Moins de 11% des rangers du monde entier sont des femmes. C’est pourquoi ce projet estime qu’il est plus important que jamais d’élargir les approches afin d’accueillir davantage de femmes rangers autochtones.
Sítio Semente travaille avec des systèmes agroforestiers syntropiques et médicinaux pour régénérer les zones dégradées, et promouvoir la santé et la résilience des écosystèmes et des communautés.
Ce projet est basé à Brasília, dans le biome du Cerrado, le deuxième plus grand biome du Brésil et l’un des plus menacés au monde. Environ 50% de sa végétation a déjà été déboisée, principalement à des fins d’expansion agricole. Le Cerrado risque fort de perdre sa biodiversité endémique et ses ressources en eau, sachant qu’il abrite les sources des principaux bassins fluviaux d’Amérique du Sud.
Son objectif principal est de transformer l’impact humain sur la planète, en développant des pratiques agroforestières qui favorisent une coexistence harmonieuse entre les êtres humains et la nature. Sítio Semente partage ses connaissances par le biais de cours, de visites, d’expériences pratiques et de services de conseil.
Le projet a été créé en 2005 dans le but de régénérer des zones dégradées grâce à des systèmes agroforestiers syntropiques, de produire des denrées alimentaires et d’atteindre l’autosuffisance économique. Au cours des 19 années qui ont suivi, Sítio Semente a :
Spirit of the Sun (SOTS) est une organisation dirigée par des femmes autochtones, fondée en 2002 en partant de la conviction qu’un travail de développement communautaire efficace et durable reconnaît les intersections entre la culture, la communauté, l’économie et la santé.
Après sa création, SOTS a travaillé principalement dans les réserves, aidant diverses communautés à se développer économiquement. En 2010, son orientation stratégique a été modifiée pour inclure des programmes dans la région de Denver, dans l’État du Colorado (États-Unis), afin de répondre au besoin d’autonomiser le nombre croissant de jeunes et de jeunes adultes autochtones qui s’installent dans les zones urbaines.
En 2019, Spirit of the Sun a commencé à concentrer son travail sur l’agriculture régénérative autochtone et a pris soin de la terre depuis lors. Dans les jardins et les fermes de Denver, SOTS s’efforce de préserver les pratiques culturelles des modes d’alimentation autochtones en cultivant des aliments et des médicaments traditionnels et biorégionaux. La terre est entretenue en utilisant les modes d’alimentation autochtones pour restaurer les écosystèmes, nourrir la communauté et préserver le savoir culturel autochtone pour les générations futures. SOTS gère également une bibliothèque de semences traditionnelles et indigènes, qui relie le projet aux générations passées et futures.
Ce travail promeut l’autodétermination et la résilience des populations autochtones en s’attaquant aux injustices environnementales systémiques et à l’apartheid alimentaire, par le biais de la souveraineté des systèmes alimentaires autochtones, des modes d’alimentation traditionnels et de la justice climatique autochtone. En travaillant avec les communautés locales autochtones et racisées, SOTS cherche à renforcer la résilience économique et culturelle par le biais du ramatriement et des pratiques écologiques ancestrales, de l’assainissement des sols et du partage des connaissances.
Support Humanity Cameroon (SUHUCAM) est une organisation locale de développement et de protection de l’environnement, dont l’objectif est de construire des communautés inclusives, autosuffisantes et durables et un monde où les personnes vivent heureuses, en harmonie les unes avec les autres et avec la nature.
SUHUCAM est une organisation accréditée auprès des trois conventions de Rio et du Programme des Nations unies pour l’environnement, où elle représente les voix des communautés en première ligne du changement climatique. Ses principaux domaines d’intervention comprennent la restauration des écosystèmes, l’agriculture régénérative, l’adaptation au changement climatique, le soutien aux moyens de subsistance ainsi que l’eau et l’assainissement. Son travail se concentre sur les femmes et les jeunes des communautés difficiles à atteindre au Cameroun.
En 2019, SUHUCAM a lancé Bamunkumbit Integrated Community Forest (BICFOR), une initiative transformatrice visant à restaurer 151 hectares de terres dégradées tout en améliorant les moyens de subsistance des communautés locales et autochtones.
Depuis le lancement du projet, plusieurs activités ont été mises en œuvre pour renforcer la résilience et les capacités d’adaptation des communautés locales. Plus spécifiquement :