Il existe au moins trois Prix dans cette catégorie, offrant à chaque lauréat une récompense pouvant aller jusqu’à 20 000 £.
Nous avons pour objectif d’accorder au moins l’un de ces prix à un projet de petite échelle.
En 2023, trois gagnants se partageront un prix de 60 000 £.
Vous trouverez ci-dessous les gagnants et les autres projets présélectionnés.
La Cooperativa Tonanzintlalli a été fondée par 23 femmes autochtones de Matagalpa, dans le but de cultiver et d’ajouter de la valeur au café bio et régénératif cultivé sous le feuillage des arbres, en relation direct avec les terres et la communauté.
À travers ce projet, les femmes cherchent à retrouver, promouvoir et défendre leur savoirs culturels et écologiques ancestraux, et leur autodétermination politique et économique.
Tonanzintlalli signifie « la Terre Mère sacrée ». La coopérative est déterminée à faire valoir les droits de notre Mère Nature, et notre relation sacrée à la Terre et ses créatures. Leur marque de café, Café D’Yasica, a reçu plusieurs prix nationaux d’intégrité et de qualité. C’est un symbole qui montre qu’il est possible de réparer à travers des pratiques d’agroforesterie qui protègent et régénèrent la forêt et les eaux, tout en créant des revenus et de la nourriture pour la population, réduisant le besoin de se tourner vers les activités d’exctraction.
La coopérative a aussi joué un rôle important dans la cohésion et la santé de la communauté autochtone, notamment en finançant et en menant des activités comme le développement de la culture pour la jeunesse et les services de soins de santé primaires durant le covid-19.
L’organisation Waorani Organization of Pastaza (OWAP) rassemble 30 communautés autochtones du territoire Huaorani, dans la province de Pastaza, en Amazonie équatoriale.
Sous les directives de l’activiste Huaorani internationalement reconnu Nemonte Nenquimo, l’OWAP à commencé à agir en 2018, suite à l’annonce du gouvernement équatorien au sujet d’une nouvelle concession pétrolière, couvrant plus de 200 000 hectares de territoire Huaorani. Leur campagne mondiale et bataille législative a résulté en une victoire historique sur le gouvernement équatorien, protégeant ainsi un territoire ancestral et constituant un précédent légal important dans la région.
Aujourd’hui, OWAP compte une majorité de femmes dans son équipe de direction, qui travaille dur à faire avancer les droits des personnes Huaorani, à renforcer la résilience de la communauté, et à protéger plus de 230 000 hectares de forêt amazonienne menacée par la déforestation et l’extraction de ressources. L’organisation travaille directement avec les communautés Huaorani pour :
La fondation Rwamwanja Rural Foundation est basée en Uganda, c’est une organisation locale dirigée par des personnes réfugiées. Elle travaille spécifiquement avec les communautés de camps réfugiés et autres communautés marginalisées affectées par le changement climatique en Afrique de l’Est.
La population réfugiée avec laquelle travaille la fondation est à haut risque de famine et de malnutrition, et particulièrement au vu de la situation causée par la pandémine et l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les deux ayant conduit à une hausse des prix. De plus, les ecosystèmes qui fournissent les personnes réfugiées en nourriture, remèdes et autres nécessités ne peuvent plus fournir les mêmes quantités qu’avant à cause de la surexploitation causée par l’agriculture intensive, l’irrigation de masse, la surpêche et la déforestation créée par le besoin en feu de bois et en charbon pour chauffer les maisons.
Ces ecosystèmes dégradés sont ainsi moins résiliants aux impacts du changement climatique, ce qui crée un cercle vicieux qui amplifie la vulnerabilité climatique des personnes réfugiées et autres populations déplacées, en affectant leur santé et leur moyens de subsistance.
La fondation a été créée afin d’aider à l’émancipation de la jeunesse réfugiée, afin que les jeunes puissent réaliser tout leur potentiel et transformer leur vie. Son but est de faire en sorte que les communautés puissent restaurer les écosystèmes locaux, améliorer la biodiversité et la résilience face aux changements climatiques tout en bénéficiant des activités d’agriculture régénératives qui améliorent l’accès à de la nourriture riche en nutriments. Leur travail lie la permaculture, les techniques d’agriculture autochtones, et les langues locales avec des technologies modernes, abordables, et facilement accessibles afin d’améliorer leur portée et leur impact.
La fondation :
Espère atteindre les 9 000 personnes dans les 5 prochaines années, à travers ses 12 centres de formations
Agro-Perma-Lab (APLab) est une fondation pour la formation montée par des femmes, et basée en Pologne. Elle a été créée en 2019 comme une branche du Polish Food Sovereignty Network (Nyeleni Polska), face à un besoin de développer le leadership au sein de ses organisations.
La fondation rassemble des professionnel·le·s de santé, des éducateur·rice·s, des paysagistes, des personnes à la tête d’associations écologiques et des personnalités créatrices qui travaillent ensemble sur un mélange d’art, d’activisme et d’animation sociale.
APLab travaille à transformer le système alimentaire au moyen d’un mélange d’agrocécologie et de permaculture : cette synérgie soutient la mise en place de projets écologiques et d’éducation sociale dans des domaines tels que l’écologie communautaire, le ralentissement du changement climatique, la transformation des systèmes alimentaires locaux et la création de jardins communautaires de nourriture.
L’approche un peu « laboratoire » de la fondation fait appel à des méthodes pédagogiques de mouvement social – recherches orientées vers l’action communautaire, apprentissage basé sur la participation et l’interaction, et innovations pilotes. Les formations d’APLab cultivent les compétences en leadership, la réciprocité, la collaboration intergénérationnelle, l’activisme régénératif, la conception créative et l’échange de savoirs divers. De nombreuses ressources éducatives sont disponibles sous diverses formes telles que des podcasts, des tutoriels vidéos, des manuels, des documents informatiques et des comptes-rendus d’ateliers. Quelques exemples de projets :
APLab a pour objectif de développer des chemins de progression dans l’apprentissage, et des services de créations de structures en permaculture qui seraient à la fois inspirants, financièrement viables et basé sur un travail d’équipe afin d’évoluer et de développer les stratégies du système alimentaire local.
Associação Terra Sintrópica (ATS, Association terre syntropique) a été créée en 2018 à Mértola, au Portugal, lorsqu’un groupe de citoyen·ne·s motivé·e·s se sont rassemblé·e·s pour répondre aux divers problèmes auxquels devait faire face la région.
Terra Sintrópica pratique la « régénération par l’usage », et s’applique à répandre ce concept. C’est l’idée que nous avons besoin de nous reconnecter à la Terre, en accordant nos manières de la parcourir avec des objectifs de durabilité, de préservation et de sauvegarde des écosystèmes et de la biodiversité sur le long terme. Terra Sintrópica voit le système alimentaire comme intrinsèquement connecté aux problèmes de désertification, de réchauffement climatique et de dépeuplement qui affectent Mértola, et lui porte donc particulièrement d’attention.
L’association travaille à la régénération du système alimentaire à travers une transition vers des pratiques agroécologiques qui s’appuient à la fois sur la participation de la communauté et la collaboration internationale.
Depuis sa création, ATS a développé :
ATS veut pouvoir investir plus dans le besoin urgent de célébrer et communiquer autour de la régénération et des personnes qui inspirent à l’action autour de la régénération.
Cabarete Sostenible (CS) est un projet basé à Cabarete, une ville sur la côte Nord de la République dominicaine.
Il est mené par des Dominicain·e·s, et s’assure que la collectivité soit bien propriétaire du projet au moyen de participation active. Ce projet a débuté en Avril 2020, en réponse à un besoin urgent en nourriture face à l’arrêt du tourisme dû à la pandémie de coronavirus.
Cabarete est connue dans les monde entier en tant que destination de sport nautique, mais le développement du tourisme ne contribue pas à la prospérité de la population locale.
Cabarete Sostenible travaille sur 4 point principaux :
Le projet garde une approche de « justice sociale », qui pour Cabarete Sostenible signifie mener tous ses efforts de souveraineté alimentaire à travers une perspective anti-raciste et décoloniale.
Jusque là, le projet a réussi à :
Dularia est un centre d’éducation immersif qui fournit des ressources aux communautés tribales autochtones (Santāl) socio-économiquement désavantagées dans le Bengale-Occidental, en Inde, pour générer des revenus primaires au moyen de pratiques régénératives.
Les Santals sont l’une des plus grandes tribus indigènes d’Inde. Dans l’État du Bengale occidental, ils travaillent principalement comme ouvriers agricoles dans la riziculture, utilisant des pesticides et des engrais chimiques toxiques, qui dévastent l’écosystème et nuisent à leur santé. Pour leur offrir des moyens de subsistance régénérateurs, Dularia promeut l’agriculture naturelle, la construction naturelle, l’agroforesterie, la phytothérapie indigène, l’art et l’artisanat naturels.
Afin de faciliter une réelle émancipation, Dularia est gérée de manière autonome par une équipe de membres de la communauté tribale des Santāl, menée par une femme Santāli, qui prend toutes les décisions du quotidien, épaulée par des expert·e·s à l’échelle nationale et internationale qui les soutiennent chaque année à travers des ateliers et des formations. À ce jour, leurs principales réussites sont :
Forests Without Frontiers (FWF) a débuté en 2018, née d’un amour pour les forêts et les personnes et animaux qu’elles soutiennent, ainsi que l’art et la créativité inspirée par ses paysages.
Les projets en cours de FWF se concentrent sur la reforestation et le réensauvagement de la chaine de montagne des Carpates, en Roumanie, d’où est originaire l’équipe fondatrice du projet, ainsi qu’au Royaume-Uni ou l’organisation a son siège social.
Le travail de FWF vise à créer des écosystèmes forestiers holistiques qui revitalisent les terres, les peuples et les traditions ancrées dans la beauté de la nature et l’art. Depuis sa création, leur travail a permis de :
FWF est la seule association à but non lucratif à cultiver le pouvoir de la musique et des arts, et à le transformer en une approche holistique à la conservation et la régénération des forêts. Elle souhaite inspirer et soutenir autant de personnes que possibles, pour que celles-ci puissent nouer des liens avec la nature, les forêts, et l’art de manière holistique, devenant ainsi des « voix de la forêts » puissantes et harmonieuses.
L’institut Janeraka est né dans la région Amazonienne, à Altamira, crée par la communauté Awaete, dont la population a moins de 50 ans de contact avec le reste de la societé.
Depuis lors, la communauté Awete a du faire face à de nombreux challenges économiques et psychosociaux, tels que les conséquences du génocide et l’ethnocide lors de leurs premiers contact, qui n’a fait qu’agmenter avec la construction de centrales hydroélectriques et l’activité minière, culminant ainsi en l’une des déforestations les plus importantes du monde, menaçant l’existance des peuples, eaux, terres et forets, dans la région et à travers le monde.
Janeraka est un mot Awaete qui signifie « ni tienne, ni mienne, mais notre maison, et une maison appartient à la personne qui l’entretient ». Les activités de l’institut Janeraka veillent à renforcer la culture traditionnelle Awaete et à échanger les savoirs et pratiques avec les autres peuples de la forêt. L’institut Janeraka a co-créé plusieurs projets, tels que :
Khetee (Cultivation) est un organisme qui a fait ses débuts il y a 3 ans, à Durdih, l’un des villages les plus pauvres de la province de Lakhisarai dans l’état Indien de Bihar, où la plupart des foyers vivent en dessous du seuil de pauvreté.
Khetee travaille avec les agriculteurs du village et les femmes pour développer l’usage de l’agroforesterie, à la fois pour améliorer la qualité de vie, et pour réduire l’impact sur le climat.
Pour Khetee, créer un système régénératif n’est pas uniquement une question de changement technique, économique, écologique ou social, mais va de pair avec la manière dont nous pensons à nous-même, dont nous relationnons avec les autres, et avec la vie, en général.
Khetee travaille au développement des communautés à travers l’agroforesterie régénérative. Leurs efforts se concentrent sur la restauration des terres, aider à ce que les populations aient des moyens de subsistance, améliorer la sécurité alimentaire et nutritive et réduire la pauvreté dans l’État indien de Bihar. L’organisme forme la main d’œuvre agricole marginalisée sur des techniques et méthodes de développement et de maintenance de l’agroforesterie.
À ce jour, Khetee a :
Meli Bees Network renforce et s’implique dans les pratiques régénératives qui développent les communautés sur la forêt amazonienne brésilienne.
À travers ce qu’il appelle « des relations de confiance », le réseau soutient les communautés dans le maintien ou le développement de pratiques régénératives. Le réseau vise ainsi à créer un impact positif sur la biodiversité locale, sur la résilience communautaire, la protection de l’héritage culturel et éducatif, la création d’une sécurité économique et d’une souveraineté alimentaire, la science communautaire et la visibilité internationale.
Le nom « Meli » est inspiré de l’abeille Melipona, une espèce d’abeille sans dard, native des régions tropicales et subtropicales du monde. À travers la production et la recherche de leur nourriture, elles rendent un grand service aux ecosystèmes et permettent à leur habitat de rester florissant.
À ce jour, Meli travaille avec 30 communautés (16 petites exploitations agricoles, 10 communautés autochtones et 4 communautés Quilombola). Avec celles-ci, le réseau a :
Meli Bees est un réseau en croissance, et ouvert à l’accueil de nouvelles communautés avec un interêt dans le développement des activités régénératives. Meli Bees Network gUC est déclarée en Allemagne, où le réseau travaille sur le développement d’une coopération internationale decolonisée, et établit des partenariats et fonds internationaux. L’organisation est aussi en train de lancer un mouvement mondial, après que les personnes à la tête de communautés se soient rencontrées à travers les activités organisées par Meli, et commencent à créer une association brésilienne indépendante pour renforcer leur gouvernance et leur autonomie.
Le centre Middle Ground Growers est basé à Bath, dans le Somerset (au Royaume-Uni). Il a developpé une économie viable et un modèle écologique pour une croissance régénérative à petit échelle. Son équipe est formées de personnes venant de communautés à faibles revenus, et ses projets fonctionnent dans un contexte d’inégalité des richesses.
Le centre voit l’action de fermer le circuit des nutriments sur un terrain agricole comme fermer celui des richesses dans l’économie locale : les deux contribuent au bien-être des terres et des personnes.
Middle Ground Grower est propriétaire d’un terrain agricole de plus de 6 hectares, qui fournit de la nourriture fraîche et bio à plus de 200 foyers. Son but est de fournir jusqu’à 10 box de fruits et légumes gratuites ou à prix subventionné.
Leur espoir est d’étendre leur travail et de développer le premier réseau régional d’agriculture soutenue par la communauté (CSA – Community Supported Agriculture) à échelle variable du Royaume-Uni. Leur but serait de fournir une alimentation continue, fraîche et saine pour toutes les communautés, d’une manière abordable, équitable, et régénérative.
Middle Ground Growers développe une approche circulaire et cyclique de l’agriculture. Par exemple, en testant l’utilisation de copeaux de bois raméal de taillis pour alimenter le compost des fermes, et en développant les systèmes afin d’utiliser l’eau de source naturelle des terrains, en la pompant jusqu’aux cultures, qui stockent l’eau jusqu’à la drainer progressivement à travers les vergers, les marais, puis de retour à la source.
Perfect Village Communities est une entreprise sociale basée au Burundi, qui travaille avec les communautés rurales. Elle a été fondée en 2020 par un infirmier qui après qu’il ai constaté l’impact direct de la dégradation environnementale sur la santé de la communauté.
La vision de PVC, c’est une planète en bonne santé, pour une communauté en bonne santé. L’entreprise veut émanciper les peuples pour leur redonner un sens de fierté communautaire, afin de motiver un désir de protéger et s’occuper de la culture rurale et de l’environnement. Elle cherche à améliorer la santé des personnes à travers une éducation environnementale et agroécologique, à travers des activités combattant la famine et la pauvreté.
PVC travaille à s’assurer que chaque membre de la communauté puisse avoir accès à des compétences qui lui permette d’être autonome et qui leur donne des opportunité d’emploi, de pouvoir gérer des projets et des entreprises sociales, de former les autres, de se connecter avec un réseau international, de raviver leur médecine traditionelle et de renforcer les liens sociaux à travers un partage de nourriture abondant au lieu du poids de la pauvreté et de la famine actuelle.
L’entreprise a déjà :
Rocciaviva est un groupe de jeunes basé dans le sud de l’Italie.
Il n’est pas rare que les jeunes locaux quittent la région pour trouver de meilleures opportunités, mais les personnes à l’origine de la création de Rocciaviva ont pris la décision de retourner dans leur région natale et de créer des opportunités régénératives dans leur communauté locale, partageant les connaissances et les compétences acquises lors de leurs voyages.
La mission de Rocciaviva est de cultiver le bien-être et la régénération environnementale et sociale en cultivant le changement à travers, notamment :
Rocciaviva a déjà planté plus de 12 000 plantes, restauré un lac en le transformant en système de retention d’eau, et lancé des événements pour l’éducation et la communauté tels que des séminaires sur la permaculture. Leur travail leur permet d’avoir des liens forts et très positifs avec leur communauté.
L’institut Sporos Regeneration Institute a été fondé en 2019 par 4 activistes, et opère sur l’île de Lesbos, la porte d’entrée principale des personnes réfugiées en Europe.
Leur objectif est d’agir comme un pont entre deux mondes, réunissant les personnes locales et les personnes réfugiées, œuvrant pour la compréhension respective et le respect, tout en facilitant l’intégration et en organisant des activités pour réunir les communautés dans un effort pour créer du changement social durable. Sa mission est de régénérer l’environnement, la culture, et les relations humaines.
Parmi les services proposés, on compte :
Parmi leurs succès à ce jour, on compte :