Ouvert aux personnes ou organisations ayant une bonne idée ou un projet au stade préliminaire (de moins d’un an).
Le partage des connaissances, les formations et l’élaboration de stratégies font tous partie des initiatives dans le cadre desquelles nous espérons que cet argent sera utilisé. Mais nous sommes également ouverts à d’autres suggestions si celles-ci vous aident à faire de votre idée une réalité.
Il existe au moins quatre Prix dans cette catégorie, offrant à chaque lauréat une récompense pouvant aller jusqu’à 10 000 £. Nous avons pour objectif d’accorder au moins l’un de ces prix à un projet de petite échelle.
Association autochtone pour la gouvernance des peuples autochtones, Agro-Pueblos développe le projet JAJAÑ dans la vallée de Sibundoy, dans le sud de la Colombie, afin de renforcer de manière holistique un système local de production alimentaire qui, en conséquence, renforcerait la résilience de la communauté. Les valeurs qui guident ce travail s’alignent sur la cosmologie du peuple autochtone Kamëntšá basé dans la région.
Le projet prévoit la création d’une pépinière communautaire pour la production de graines et de semences d’espèces alimentaires et médicinales, qui seront ensuite distribuées à l’ensemble de la communauté. 120 familles seront directement impliquées et l’association espère que la pépinière sera en mesure de reproduire environ 12 espèces alimentaires et huit variétés médicinales. L’objectif est que dans quatre ans, l’ensemble de la communauté, composée de 1 267 familles, bénéficie du projet et des 24 000 plantes distribuées et plantées, ce qui permettrait d’assurer une durabilité productive face au changement climatique.
Outre l’amélioration de l’accès à la nourriture et aux espèces médicinales, le projet vise à soutenir la participation dynamique et l’échange de connaissances liées à la terre, et à entretenir un lien spirituel avec la nature.
L’espace JAJAÑ permettra d’appliquer le JENABUATAMBAN (enseignement mutuel par l’aide mutuelle au travail), pratique qui permettra elle-même la cohésion sociale et renforcera l’importance structurelle du projet JAJAÑ pour la permanence de la communauté.
Le projet Auletta Casa Mia a été fondé il y a moins d’un an par les jeunes résident·e·s de zones marginalisées dans la province de Salerne, en Italie méridionale.
Cette région, qui a fait face à de nombreux cas de trafic de déchets toxiques (où des déchets dangereux sont faussement déclarés comme non dangereux et déchargés dans la région) et à des procédures judiciaires liées, est aujourd’hui menacée par des projets spéculatifs visant à exploiter ses terres vierges en y menant des opérations d’extraction de gaz.
En réaction à ces menaces, le projet Auletta Casa Mia a été établi pour protéger les biens communs que sont les terres, l’air, l’eau et la biodiversité via des processus inspirés par le mutualisme et la citoyenneté active. Le comité du projet emploie des méthodes participatives et basées sur des assemblées, avec une démarche écologique et transféministe.
Jusqu’à présent, le projet a notamment organisé :
En l’espace de six mois, Auletta Casa Mia a réussi à stopper un projet de méga usine de gaz et de méthane, à déclencher une enquête anti-mafia et à catalyser l’engagement de plus de 25 jeunes de moins de 18 ans, qui organisent et participent désormais à diverses activités locales.
Auletta Casa Mia cherche à poursuivre ce voyage régénérateur, avec la conviction que les zones sous-peuplées de la région, entourées d’oliviers centenaires, peuvent devenir des lieux où semer les graines de nouvelles formes d’économie civile basées sur l’agroécologie, la permaculture et les pratiques holistiques qui intègrent l’art, la culture et l’écologie.
Le Hub de Negócios Regenerativos (entreprises régénératives) est né des enseignements tirés de diverses expériences consistant à tester de nouvelles formes de fonctionnement organisationnel et collaboratif, où les entreprises se soutiennent mutuellement, comme dans les systèmes vivants. Ces expériences ont permis de réunir un écosystème d’entreprises dans le but de collaborer ensemble pour prendre soin de tous les êtres vivants, en éveillant une nouvelle conscience dans l’esprit d’entreprise.
Le Hub de Negócios Regenerativos est un écosystème de collaboration approfondie entre des individus et entreprises œuvrant pour la régénération de la planète. L’objectif est de connecter les esprits et les cœurs qui appliquent les principes de la régénération, pour maximiser le pouvoir d’action et de transformation. Le Hub adopte la gouvernance holacratique pour assurer une gestion fluide et participative, ainsi que la fluxonomie 4D (une méthodologie d’analyse) pour cartographier les ressources et les revenus en vue d’un financement régénérateur. Le groupe considère également les Inner Development Goals (IDG, Cibles de développement intérieur) comme éléments transversaux dans tous ses projets. Il travaille sur plusieurs fronts, notamment la formation, la santé intégrale, le conseil, la co-création, les nouvelles économies, l’écologie profonde, la transition urbaine, le renforcement des réseaux et les designs de territoires régénératifs.
Le Hub de Negócios Regenerativos est composé de 24 entrepreneur·euse·s de genres, d’orientations sexuelles et d’âges divers. Il s’organise comme un organisme vivant et, dans cinq ans, son objectif est de co-créer et co-appliquer des initiatives qui soutiendront de nombreuses organisations dans leurs processus d’adaptation et de régénération, apportant ainsi une contribution significative pour un avenir plus harmonieux et plus durable.
Les mots WIJA et MA signifient « activité des semences » en sanskrit balinais et, conformément au nom du projet, tous les programmes de Mawija visent à planter des graines de changement et d’espoir dans les esprits, les cœurs et les estomacs, par le biais de l’agriculture régénérative, de l’action communautaire et de l’alimentation.
Mawija cherche à construire un mouvement collaboratif qui rende les populations jeunes et les moins jeunes du Bali fières grâce à la continuation des connaissances intergénérationnelles, en commençant par l’agriculture régénérative, en passant par la permaculture et l’agriculture biodynamique, et en proposant des recettes locales riches en nutriments.
Le projet rassemble les gens autour de la nourriture de la manière suivante :
Mawija cherche également à construire un espace accessible à la communauté, qui serait utilisé pour :
Dans cinq ans, Mawija espère réaliser ce centre d’éducation communautaire dans la ville de Tabanan à Bali, pour permettre aux exploitations agricoles, à la population locale, aux touristes, aux propriétaires d’entreprises, aux écolier·e·s et aux familles d’avoir un accès égal au soutien, où les ingrédients oubliés sont ravivés et la terre guérie.
Natiora Defenders est la première organisation à Madagascar dédiée à la reconnaissance et à la promotion des personnes qui ont apporté une contribution héroïque pour l’environnement et la conservation sur l’île.
Si le travail de régénération est essentiel, les personnes qui œuvrent sans relâche pour rétablir la santé des ressources naturelles et de l’économie sont tout aussi importantes, compte tenu des succès qu’elles ont accomplis jusqu’à présent en dépit de nombreux défis.
À Madagascar, les petites communautés de pêche sont confrontées à divers défis, notamment la dégradation de l’environnement, le déclin des populations de poissons et les pratiques de pêche illégales, qui entraînent des difficultés sociales et économiques. Les petit·e·s pêcheur·euse·s et leurs familles sont également confronté·e·s à diverses menaces liées à la criminalité environnementale, notamment des intimidations violentes, des harcèlements juridiques et des incendies criminels frappant leurs foyers. Beaucoup qui ont été confronté·e·s à des situations mettant leur vie en danger alors qu’ils·elles protégeaient l’environnement marin. Cette situation est aggravée par le fait que les communautés de pêche artisanale sont souvent situées dans des zones reculées, ce qui fait qu’il est plus difficile de se faire entendre. Les difficultés auxquelles elles sont confrontées et le travail considérable qu’elles accomplissent pour les surmonter finissent souvent par être ignorés.
Cette situation a conduit Natiora Defenders à créer le programme Ocean Defenders pour reconnaître ce travail inestimable.
Natiora Defenders a sélectionné 10 héro·ine·s de la conservation des océans à l’aide d’une grille de notation préétablie, élaborée par des partenaires de la société civile et des représentant·e·s d’organisations à but non lucratif, aux côtés des membres du conseil d’administration de Natiora Defenders. Le programme prévoit d’étendre la reconnaissance et la visibilité de ces héro·ine·s de la conservation auprès de partenaires et de sources de financement potentiels, au niveau local et international, et de renforcer les capacités techniques locales de défense des océans grâce à la formation et à l’échange d’expériences. Cet effort permettra de régénérer l’économie en améliorant la gestion et la conservation des ressources marines, ce qui favorisera, en conséquence, la production et le commerce.
Le Pró-Onça Institute est basé dans le biome du Cerrado au Brésil, une région qui abrite une importante population de jaguars et des écosystèmes uniques.
Cette région est menacée par la perte d’habitats naturels, due à la déforestation, à l’expansion agricole, au braconnage et à des années de plus en plus sèches et chaudes en raison du changement climatique, ce qui menace à la fois la faune et les communautés locales qui dépendent des ressources naturelles. Le Pró-Onça Institute relève ces défis grâce à une approche holistique qui intègre la restauration écologique et l’engagement communautaire, en mettant l’accent sur la conservation des jaguars, la restauration de l’habitat et l’autonomisation des femmes dans le domaine de la science de la conservation.
Les femmes locales sont formées en tant que chercheuses et guides écotouristiques, ce qui leur permet de contribuer à protéger les jaguars et la biodiversité tout en créant des opportunités de revenus durables grâce à un écotourisme responsable. En organisant des ateliers sur les techniques de conservation, la surveillance de la biodiversité sur le terrain et des activités de restauration, le Pró-Onça Institute veille également à ce que la voix des femmes locales soit au cœur des processus de prise de décision.
Le Pró-Onça Institute rêve que :
La Regenar Development Initiative est née d’une séance de visualisation organisée dans le cadre d’un cours sur le développement et la conception selon les principes de la régénération.
Son équipe fondatrice avait alors été invitée à imaginer un lieu dans un état futur appliquant les principes de la régénération. Kiwaatule a été imaginé comme un corridor urbain verdoyant, où la présence d’êtres humains est favorable pour la zone humide, et vice versa. La Regenar Development Initiative a vu le jour pour offrir une alternative à l’utilisation fragmentée des terres, qui a presque décimé plus de 30 zones humides à Kampala.
Depuis sa création, le groupe a :
Les principaux enseignements montrent que si les propriétaires foncier·e·s sont enthousiastes à l’idée d’une augmentation de la valeur potentielle des terres par la régénération et la consolidation, ils·elles ont besoin d’être assuré·e·s de la sécurité de leur propriété, et de la transparence dans la gouvernance. L’organisation a également découvert que le fait d’employer sa philosophie autochtone Obuntu comme guide résonne profondément avec les aspirations des résident·e·s à se reconnecter à la communauté.
Les projets futurs de la Regenar Development Initiative sont les suivants :
Regenera Oiapoque est une initiative transformatrice née d’une collaboration entre EcoUniversidade et le groupe autochtone Xime Lavi.
Ancré dans le respect des connaissances autochtones et dans un engagement de collaboration participative, ce projet cherche à forger un avenir sous le signe de la régénération pour les femmes de la communauté d’Aldeia Manga, où est basé le groupe Xime Lavi, qui sont aujourd’hui confrontées à de nombreux défis liés au changement climatique.
L’approche du projet comprend la mise en place d’un système durable de récolte et de replantation des graines, créant ainsi un modèle reproductible d’entreprenariat régénératif. En outre, le projet cartographie les ressources au sein du biome local afin de garantir une utilisation durable des matériaux forestiers, ce qui permet aux femmes de gérer leurs matières premières de manière responsable tout en favorisant l’autonomie et la résilience.
L’initiative vise à :
Le projet s’appuie sur des initiatives antérieures, notamment le lancement d’un magasin appartenant à la communauté, pour développer l’entrepreneuriat chez les femmes et étendre l’utilisation des semences d’origine locale. Ce processus permet non seulement de créer des opportunités économiques sur un marché potentiel en pleine expansion, mais aussi de soutenir la revitalisation culturelle en mettant l’accent sur les pratiques traditionnelles dans un contexte moderne et durable.
D’ici 2029, Regenera Oiapoque envisage Aldeia Manga comme un centre d’entreprenariat régénératif, avec des entreprises dirigées par des femmes qui favorisent la protection de la biodiversité et la croissance économique, inspirant des efforts similaires dans toute l’Amazonie. Ce travail démontrera qu’en autonomisant les femmes autochtones comme gardiennes de leur patrimoine culturel et naturel, nous pouvons construire un avenir régénératif et riche en biodiversité.
The Tender Shoots organisation seeks to develop a youth-led environmental education and action network in Ywangan Township, Southern Shan State, Myanmar.
The Indigenous people of Ywangan Township once lived in a culturally and environmentally diverse region but the current situation is quite the opposite due to the irresponsible exploitation of resources and poor understanding of environmental conservation. While the region has experienced economic development, internal tensions prevent its communities from acting in a unified manner, leading to environmental degradation and the erosion of local biological diversity.
Tender Shoots seeks to shift this current situation by empowering and educating indigenous youth around:
It will work with schools, youth organisations, and other community-based organisations and individuals. Education by teachers and environmentalists will facilitate youth-led projects such as tree planting, and waste management, leading to responsible and sustainable communities over the coming years.
Through this work Tender Shoots seeks to revive the indigenous systems and knowledge that has formed the basis of Ywangan’s sustenance for decades; preparing young, dynamic and authoritative leaders.
L’Ubuntu Learning Hub Trust a été créé en 2022 avec pour mission de soutenir les personnes qui souhaitent effectuer une transition vers un avenir plus résilient et une planète plus saine.
Le Trust a immédiatement commencé à mettre en place l’Ubuntu Leaning Centre (un espace d’apprentissage ouvert pour tous les âges), ainsi qu’un centre de démonstration pour l’intégration de technologies en harmonie avec notre mère la Terre, qui garantissent sa bonne santé.
L’Ubuntu Learning Centre est situé sur un site de 2 hectares dans le village de Chikancila (district de Chongwe, province de Lusaka, Zambie). Comme son nom l’indique, il est fondé sur la philosophie africaine de l’Ubuntu, qui aide les gens à apprendre ce que signifie être vraiment humain. Le centre accueille des personnes de tous horizons qui cherchent des moyens d’échapper à la course au profit économique avant tout, et de construire un avenir plus durable pour elles-mêmes, leurs familles et les communautés dont elles sont issues.
Le Trust utilise des pratiques agro-écologiques pour régénérer les terres agricoles dégradées qui ont été endommagées au cours de plusieurs décennies de mauvaise gestion des terres. Par exemple, sa méthode Farmer Managed Natural Regeneration (ou FMNR, technique de régénération naturelle gérée par les agriculteur·rice·s) a permis de restaurer une grande partie de la flore indigène sur les terres.
Les gens viennent à Ubuntu pour explorer le sens de la vie et trouver leur but. Ils séjournent à Ubuntu pour des périodes plus ou moins longues et, ce faisant, participent à des échanges interculturels et apprennent à prendre soin d’eux-mêmes et de la Terre nourricière. Plutôt que des certificats, le Trust offre des expériences qui changent la vie, et la possibilité de se forger une vision du monde centrée sur la Terre.