Prix des Jeunes Projets

Ce prix vise les groupes communautaires, organisations, réseaux et entreprises récemment créés (de 1 à 5 ans) mais qui ont déjà fait leurs preuves et qui sont à la recherche de financements supplémentaires pour croître et se développer.

Il existe au moins trois Prix dans cette catégorie, offrant à chaque lauréat une récompense pouvant aller jusqu’à 20 000 £. Nous avons pour objectif d’accorder au moins l’un de ces prix à un projet de petite échelle.

 

Nominations présélectionnées pour le Prix 2025 :

Amazon Research Internacional

Amazon Research Internacional (ARI) est une organisation péruvienne fondée en 2021 qui associe les connaissances traditionnelles à la science moderne pour régénérer durablement la forêt amazonienne, en préservant la biodiversité, la culture et les communautés.

ARI se concentre sur la préservation de la biodiversité, des écosystèmes et des savoirs autochtones par le biais de la conservation, de la recherche, de l’éducation et de l’autonomisation des communautés. Sa mission est d’atténuer le changement climatique, de régénérer les espèces et les écosystèmes, de valoriser les savoirs traditionnels et de favoriser des moyens de subsistance qui profitent à la fois à la nature et à la culture.

Opérant dans quatre régions (Loreto, Junin, Madre de Dios et Cuzco), ARI a également établi un partenariat avec les femmes Ese Ejje en Amazonie bolivienne dans le cadre d’un cinquième projet pilote régional. Elle collabore avec les communautés Kukama-Kukamiria, Ashaninka et Harakbut, qui ont chacune une vision du monde unique, mais sont unies par une croyance en l’interconnexion entre nature et humanité.

L’organisation s’intéresse tout particulièrement aux abeilles sans dard, vitales pour l’écologie et la culture amazoniennes. Le déclin des abeilles menace la santé des sols, les chaînes alimentaires, la médecine traditionnelle et les connaissances culturelles séculaires. ARI documente les connaissances traditionnelles sur les abeilles sans dard et les complète par des recherches scientifiques novatrices.

L’organisation travaille également en partenariat avec l’Earth Law Center pour élaborer la première déclaration des Droits de la nature pour les abeilles sans dard. Cette initiative est menée par les communautés Ashaninka et sera présentée aux municipalités locales, puis au Congrès, en vue d’une protection juridique.

  • 2025
  • Young Projects
Photo: Amazon Research Internacional

Informations sur les projets

Anasi Farmers Association

L’Anasi Farmers Association promeut des techniques de régénération pour restaurer les terres endommagées, accroître la biodiversité et favoriser la résilience économique dans les communautés rurales de l’Ouganda, dans le district de Kasese, une zone souvent victime de catastrophes.

Il s’agit d’un groupe d’agriculteur·rice·s et d’environnementalistes passionné·e·s, dirigé par des jeunes, qui a vu le jour en 2019 après avoir reconnu la nécessité de lutter contre la dégradation des sols, d’améliorer les pratiques agricoles et de soutenir les communautés touchées par les catastrophes. L’inspiration est venue de l’observation directe des effets néfastes des mauvaises pratiques agricoles, et de la déforestation qui augmente la fréquence des catastrophes naturelles, entraînant l’érosion des sols, la réduction des rendements agricoles, les déplacements, la famine et l’augmentation de la pauvreté.

Son site de démonstration de permaculture d’environ 2,5 hectares est devenu un centre de formation à l’agroécologie et aux pratiques de restauration.

L’Anasi Farmers Association a :

  • Formé au moins 100 personnes sur le site et plus de 500 agriculteur·rice·s par an dans la communauté régionale, renforçant ainsi la souveraineté alimentaire et l’équilibre écologique
  • Restauré avec succès plus de 20 hectares de terres dégradées grâce à l’agroforesterie, en plantant plus de 10 000 espèces d’arbres indigènes qui améliorent la fertilité des sols (avec un taux de survie de 86%) et la biodiversité.
  • Collaboré étroitement avec les personnes déplacées à l’intérieur du pays, touchées par les inondations et les glissements de terrain, en leur fournissant des ressources essentielles et une formation agricole pour les aider à reconstruire leur vie.
  • Mis en œuvre un programme de recyclage des déchets en plastique et en polyéthylène afin de réduire la pollution de l’environnement et de créer des opportunités économiques.
  • Créé une banque de semences communautaire pour préserver les espèces indigènes.

L’Anasi Farmers Association souhaite continuer à développer ses programmes d’agroécologie et à investir dans le renforcement des réseaux communautaires.

  • 2025
  • Young Projects
Photo: Anasi Farmers Association

Informations sur les projets

Battmung

Le projet Battmung a été fondé pour créer un village en permaculture durable en Corée du Sud, où les jeunes peuvent s’épanouir et s’initier aux designs en permaculture.

Grâce à la permaculture, Battmung cherche à assurer la survie de son village, menacé par le vieillissement de la population, et à lui redonner vie. Le projet propose un cours de design en permaculture de 72 heures aux jeunes ; les personnes qui deviennent, à terme, des designers actif·ve·s restent en contact grâce au groupe Battmung Friends.

Depuis sa création en 2021, Battmung a :

  • Conçu un champ de 3 000 pyeong (environ 1 hectare) basé sur l’écoulement de l’eau et planté plus de 70 plantes compagnes pour aider à restaurer la terre, notamment de la consoude, du trèfle et des espèces indigènes.
  • Accueilli certain nombre d’événements gastronomiques soucieux du climat, inspirés par les restaurants de permaculture de Berlin.
  • Été sélectionné pour le projet de soutien à la création de villages de jeunes du Ministère de l’intérieur et de la sécurité. Parmi 39 villages de jeunes, Battmung était le seul à être axé sur la permaculture.
  • Échangé avec 300 jeunes, créé de 5 emplois et collaboré avec 20 résident·e·s locaux·ales pour un festival qui a attiré 10 000 visiteur·euse·s.

Conscient de l’importance de connecter les personnes, le projet Battmung a également contribué à la création de la Permaculture Institute of Korea (P.I.K) en 2023. Son objectif est d’organiser son réseau régional et de régénérer la Corée du Sud grâce à la permaculture, en restaurant les sols, les chaînes alimentaires, la conscience écologique et les économies locales.

  • 2025
  • Young Projects
Photo: Battmung

Informations sur les projets

Debt for Climate Africa

Debt for Climate (D4C) est un mouvement populaire mondial mené par les pays du Sud. Sa principale revendication est l’annulation de la dette financière des pays du Sud, afin de remédier à la dette écologique et coloniale du Nord et de permettre une transition énergétique juste.

Debt for Climate possède plusieurs sections régionales, dont Debt for Climate Africa (D4C Africa), qui considère que l’annulation de la dette est essentielle pour permettre la régénération du continent.

Le mouvement Debt for Climate est animé par une croyance en la justice climatique, l’équité et la souveraineté économique. L’accent est mis sur l’équité, en reconnaissant que les pays du Sud, bien que contribuant le moins au changement climatique, en souffrent le plus. D4C exhorte les pays du Nord à assumer leur rôle actuel et historique dans la crise.

D4C développe le pouvoir des peuples par le biais

  • De mobilisations de masse mondiales.
  • D’actions directes non violentes.
  • D’une éducation transformatrice.

En combinant diverses tactiques d’action, il met en lumière la dette, son lien avec les industries extractivistes et le rôle d’institutions telles que la Banque mondiale et le FMI.

En 2022 et 2023, D4C Africa a étendu son réseau en Ouganda, en Tanzanie, en Sierra Leone, au Rwanda et en Zambie, notamment à l’occasion du sommet international sur le climat, la COP27.

Parmi les étapes clés du travail de D4C Africa, nous pouvons citer :

  • Une manifestation en 2022 devant la Banque mondiale à Johannesburg.
  • L’intégration de la communauté Maasai de Tanzanie en 2023.
  • La participation à des événements majeurs tels que le Counter Summit au Maroc et l’African Climate Week, qui ont permis de renforcer les sections africaines.

D4C Africa vise à créer du matériel pour l’éducation et l’autonomisation des jeunes, à faciliter la mobilisation des activistes en Afrique, et à favoriser les liens entre les participants mondiaux·ale·s du mouvement à grande échelle.

  • 2025
  • Young Projects
Photo: Debt for Climate Africa

Informations sur les projets

FarmLab Ekopraxis Pilipinas

FarmLab Ekopraxis Pilipinas est un réseau émergent de collectifs locaux dirigés par des jeunes qui travaillent en première ligne dans les domaines de la justice alimentaire, de la défense des territoires, de la conservation, de la restauration des écosystèmes et de la justice climatique.

Fondé en 2021, ce réseau a commencé comme une petite initiative de co-création de systèmes alimentaires locaux avec les communautés par le biais de forêts comestibles, et de fermes et jardins communaux. Aujourd’hui, il travaille pour faciliter l’action locale et définir l’agenda politique national sur l’alimentation, la terre et le climat aux Philippines. Ce travail est une réponse directe à l’évolution actuelle vers l’autoritarisme, la corruption et le néolibéralisme aux Philippines, ainsi qu’à l’érosion constante des connaissances culturelles et environnementales dans les zones rurales en raison de la mondialisation et de la mainmise des entreprises sur les systèmes alimentaires.

FarmLab Ekopraxis travaille actuellement avec douze sites modèles, y compris des fermes et des jardins communautaires, dans douze communautés et dans un éventail de contextes à la fois urbains et ruraux. Ces sites sont utilisés par des communautés, des ONG, des collectivités locales et des organisations privées qui ont prospéré en tant que sites autonomes. Enfin, FarmLab Ekopraxis travaille aussi à al construction d’une communauté de pratique de fermes naturelles, d’organisations communautaires, de défenseur·euse·s de l’environnement et d’agriculteur·rice·s-scientifiques, qui compte actuellement plus de 250 personnes à travers l’archipel philippin.

L’organisation vise à proposer une sorte de boîte à outils pour l’agriculture régénérative et l’agroécologie, et à faciliter la création d’assemblées régionales, dans le but d’établir et de renforcer des systèmes alimentaires circulaires, justes et relocalisés par le biais de campagnes créatives et d’écoles de terrain aux Philippines.

  • 2025
  • Young Projects
Photo: FarmLab Ekopraxis Pilipinas

Informations sur les projets

Forest4Life

Forest4Life est une initiative transformatrice axée sur la restauration de l’environnement naturel de Kayovu Village, une région aride du Rwanda qui a un besoin urgent de réhabilitation écologique.

Elle travaille dans une communauté fortement touchée par les conséquences du changement climatique et d’une utilisation non durable des terres, qui ont compromis la biodiversité et les moyens de subsistance locaux. Grâce à des efforts de restauration pratiques, à la plantation d’arbres indigènes et à des initiatives éducatives, Forest4Life s’engage à rétablir un équilibre harmonieux entre l’être humain et la nature.

Depuis sa création en 2023, Forest4Life a :

  • Lancé avec succès un club environnemental à l’école primaire de Kayovu, engageant les jeunes élèves dans des activités de restauration et encourageant un sens de la gérance de l’environnement.
  • Avec le soutien des autorités locales et du Global Landscape Forum, posé les bases pour la création d’une grande pépinière, garantissant des initiatives durables et évolutives.
  • En intégrant les membres de la communauté dans ses programmes, renforcé les capacités locales et sensibilisé à l’importance de la conservation de l’environnement, contribuant ainsi à un écosystème plus résilient et plus vivant dans Kayovu Village.
  • 2025
  • Young Projects

Junglo

Basé en Indonésie, le projet Junglo aide les gens à planter des forêts indigènes dans leurs maisons, leurs écoles et leurs bureaux, en utilisant la méthode de reboisement Miyawaki.

Le projet tente de comprendre les écosystèmes qui existaient auparavant et vise à les ramener par petites poches, rendant ainsi l’action climatique accessible à tout le monde. Pour Junglo, il est tout aussi important de rétablir les liens entre les êtres humains et les forêts, que de faire revivre les forêts elles-mêmes.

Jusqu’à présent, Junglo a :

  • Planté plus de 25 forêts, totalisant plus de 25 000 arbres de 100 espèces différentes, et près d’un hectare de terre restaurée.
  • Fait participer plus de 100 étudiants à la création de forêts.
  • Exposé plus de 130 agriculteur·rice·s à la méthode Miyawaki en partenariat avec la Women’s Earth Alliance.
  • Co-organisé le tout premier camp de formation à l’entrepreneuriat forestier suivant la méthode Miyawaki.
  • Développé une série de tutoriels pour rendre la méthode Miyawaki accessible en espagnol et en indonésien en partenariat avec Afforestt.

À l’avenir, Junglo souhaite :

  • Restaurer toutes les forêts indigènes perdues dans le monde. Comme le groupe du projet ne peut pas y parvenir seul, il cherche à partager ses connaissances.
  • Cultiver une nouvelle génération qui se souvient comment vivre en harmonie avec la nature. C’est la principale force derrière l’initiative «  »Junglo for schools » », qui consiste à planter des forêts indigènes dans les écoles. Elle s’est également associée à la Pratisara Bumi Foundation pour élaborer et mettre en œuvre un programme de formation des enseignant·e·s qui les aidera à utiliser la forêt dans le cadre de leurs cours.
  • 2025
  • Young Projects
Photo: Junglo

Informations sur les projets

Land in Our Names

Land in Our Names (LION) est un collectif personnes racisées qui relie ses communautés à la terre afin de parvenir à une justice alimentaire, climatique, territoriale et raciale.

Le collectif est convaincu que la guérison des relations avec la nature et les terres passe également par la guérison des terres, et par un travail durable, réciproque et bienveillant. Il s’efforce de mettre en place une gestion collective des terres afin d’aider ses communautés à accéder à des aliments nutritifs et délicieux, cultivés selon des pratiques ancestrales, durables et régénératives. LION utilise différentes pratiques agroécologiques dans ses espaces de culture et se passionne pour l’apprentissage des pratiques agricoles africaines et autochtones qui fonctionnent en harmonie avec la terre.

Depuis sa fondation en 2019 et un événement de lancement inspirant en 2020, LION a continué à développer sa portée :

  • Le collectif a organisé de nombreux événements de bien-être et d’immersion dans la nature, des conférences sur les réparations, et un espace de connexion pour les différent·e·s cultivateur·rice·s et agriculteur·rice·s racisé·e·s.
  •  Il a publié deux rapports de recherche sur le racisme dans la culture alimentaire et l’agriculture, qui ont tous deux eu un impact considérable dans les secteurs concernés.
  • En 2024, il a lancé le jardin Dandelion Garden, où sont cultivés des aliments culturellement appropriés et où sont organisés des événements pour que les communautés du collectif puissent s’informer sur l’alimentation et se rencontrer dans des espaces verts.
  • Le collectif est régulièrement présenté dans des podcasts, des émissions de radio et des articles.

Constatant que la demande d’événements organisés par le collectif est toujours supérieure à la capacité d’accueil, LION souhaite développer son programme d’événements et continuer à étendre son réseau.

  • 2025
  • Young Projects
Photo: Land in Our Names

Informations sur les projets

Ñu’u Ndito

Ñu’u Ndito est un collectif de 25 petits agriculteur·rice·s mexicain·e·s qui pratiquent le système agricole traditionnel de la milpa, en mettant l’accent sur la culture et la conservation du coton coloré, une plante indigène de la région.

L’équipe fondatrice de Ñu’u Ndito a commencé à chercher des alternatives en voyant les dégâts causés par la dépendance aux produits agrochimiques et à l’incinération des champs. En travaillant ensemble, le collectif :

  • S’est formé à l’agriculture écologique.
  • A défini ses propres normes écologiques.
  • A produit un manuel présentant des méthodes écologiques pour la production de maïs et de coton indigènes dans le cadre du système milpa
  • A développé un système de certification participatif pour la production agricole écologique, qui certifie son travail sur l’ensemble de l’exploitation.
  • A pris toutes les mesures nécessaires pour former une coopérative indépendante
  • A participé au codéveloppement d’un système de production locale de semences de coton originaire de la région, sans OGM, dans cinq couleurs naturelles.

Le collectif cherche à réduire la contamination du coton par les OGM à Oaxaca. Il tient particulièrement à préserver la flore sauvage et les variétés cultivées locales, car elles fournissent des fibres précieuses et constituent une part importante de l’identité culturelle de la région. Ñu’u Ndito collabore avec Khadi Oaxaca, un collectif d’artisanat qui achète la majorité du coton pour l’utiliser dans la production de textiles artisanaux.

Ñu’u Ndito vient de récolter la première génération de graines de coton sans OGM dans sa serre, fruit d’une collaboration unique avec les chercheur·euse·s et les étudiant·e·s de l’Autonomous University of Mexico. Maintenant, Ñu’u Ndito peut commencer à planifier l’expansion du programme de conservation par l’installation de banques de semences vivantes dans plusieurs communautés.

  • 2025
  • Young Projects
Photo: Ñu’u Ndito

Informations sur les projets

Organización Ecologica Sol y Verde

L’Organización Ecológica Sol y Verde est une organisation locale, régénérative et éducative à but non lucratif qui travaille dans un contexte rural et autochtone, à la périphérie de la réserve de biosphère Maya, dans le nord du Guatemala.

La mission de Sol y Verde est de protéger et de restaurer les écosystèmes menacés, en soutenant la justice climatique, la résilience des communautés et la préservation et la célébration de la culture autochtone dont elle fait partie. Son travail se concentre sur la gérance et les solutions d’utilisation des terres afin de garantir la souveraineté alimentaire des communautés rurales vulnérables, en particulier les femmes, les jeunes et les groupes autochtones touchés par les déplacements de population et le changement climatique.

Les travaux de l’organisation se sont concentrés sur les domaines suivants :

  • Restauration de la nature et agroécologie : Régénération des écosystèmes menacés en reboisant la jungle, en propageant et en cultivant des espèces végétales menacées et en aidant les familles locales à passer à des pratiques agricoles régénératives, en particulier via la restauration des sols et l’agroforesterie.
  • Aménagement du territoire par la bioconstruction : Amélioration des infrastructures en coordination avec la communauté locale, de manière à ce qu’elles soient accessibles, durables et équipées pour faire face aux défis écologiques et économiques, grâce à des matériaux naturels issus de la régénération et des terres agricoles. Cela signifie que Sol y Verde utilise presque exclusivement des matériaux locaux et biosourcés, souvent autrement considérés comme des déchets.
  • Soutien et bien-être de la communauté : Sol y Verde estime que la participation de la communauté est essentielle pour garantir un changement à long terme. L’organisation offre des espaces sûrs et favorables aux femmes et aux enfants pour leur permettre d’acquérir de nouvelles compétences en matière de régénération et d’échanger des connaissances sur la gestion des terres et la médecine ancestrale, par le biais d’un enseignement pratique et créatif. Cela permet de créer une indépendance financière, de développer des liens sociaux locaux solides et de renforcer le sentiment d’appartenance.
  • 2025
  • Young Projects
Photo: Organización Ecologica Sol y Verde

Informations sur les projets

Perfect Village Communities

La mission de Perfect Village Communities (PVC) est de donner aux communautés rurales du Burundi, en Afrique de l’Est, les moyens de lutter contre la pauvreté et les problèmes de santé humaine et environnementale.

PVC a été fondé en 2020 par un infirmier qui a remarqué la malnutrition et la mauvaise santé dont souffrait sa communauté locale, et a compris que cela était lié non seulement à l’accessibilité aux soins de santé, mais aussi à la dégradation environnementale de leurs terres.

Le projet a fait revivre des connaissances autochtones perdues, telles que la médecine traditionnelle et les pratiques qui favorisent la régénération des sols à l’aide de solutions naturelles produites à partir de plantes locales. Cela a permis à la communauté de remplacer les produits toxiques utilisés dans l’agriculture qui polluent l’environnement, nuisent à la santé humaine, ainsi qu’à la qualité des récoltes et aux revenus des exploitations agricoles vivrières.

PVC donne la priorité à l’autonomisation des populations vulnérables afin qu’elles puissent répondre à leurs propres besoins tout en respectant l’environnement. En introduisant l’agriculture régénérative, les communautés sont devenues capables de développer leurs propres chaînes de valeur alimentaires, leur permettant ainsi de nourrir leurs familles.

À ce jour, PVC a :

  • Produit et planté 950 000 plants et arbres divers (y compris des espèces indigènes, médicales et cultivées).
  • Régénéré plus de 5 000 hectares de terres agricoles et de montagnes en s’inspirant de la permaculture et de l’agroécologie.
  • Impliqué plus de 10 000 membres de la communauté dans des formations et d’autres activités.
  • Établi des partenariats fructueux avec des organisations locales pour créer 4 500 nouveaux emplois et offrir des services de santé à plus de 12 000 personnes.
  • 2025
  • Young Projects
Photo: Perfect Village Communities

Informations sur les projets

PermaQueer

PermaQueer est une plateforme autochtone et queer axée sur la sensibilisation et l’éducation à l’écologie, qui vise à renforcer les ressources des Premières nations, des personnes LGBTQIA+ et des communautés marginalisées. Elle est basée dans une communauté queer du territoire Githabul, dans le nord de la Nouvelle-Galles du Sud, en Australie.

Fondée en 2019, la plateforme a commencé par dispenser une éducation à la permaculture, afin d’améliorer la conception écologique et la culture alimentaire dans les communautés queer locales, puis a élargi sa mission pour développer des systèmes alimentaires locaux résilients et souverains à l’échelle mondiale.

Dans sa démarche, PermaQueer intègre les systèmes sociaux et écologiques, en utilisant des méthodologies de conception de systèmes visant à renforcer les capacités de collaboration et à favoriser les actions régénératives. Cela lui a permis de connecter diverses communautés et organisations, en comblant des fossés sur des problématiques souvent considérées comme sans rapport les unes avec les autres.

Lauréate Projets en réflexion du Spring Prize en 2021, la plateforme PermaQueer a depuis lancé plusieurs initiatives, notamment :

  • TEDxPermaQueer Cultural Responses to Climate Change : un symposium mondial mettant en vedette des leaders autochtones.
  • VicHealth’s Future Healthy Food Hubs : un stage de deux ans pour une communauté diverse de jeunes de Victoria.
  • Youth Food Collective : un réseau de défense des intérêts des jeunes axé sur les systèmes alimentaires régénératifs.
  • Youth Living Food Charter : un processus de vision collaborative pour les systèmes alimentaires du futur.
  • Queer Regenerative Design Course : formation de plus de 96 personnes, dont la moitié a reçu une bourse.
  • Soutien aux initiatives régionales : facilitation du partage d’aliments, des échanges et des sentiers de jardinage. »

PermaQueer a également participé à de nombreux événements, dont la World Community Development Conference et l’Australasian Permaculture Convergence 2022. Grâce à ces efforts, PermaQueer continue de renforcer la résilience et d’inciter les communautés à relever les défis écologiques.

  • 2025
  • Young Projects
Photo: PermaQueer

Informations sur les projets

The Ecosystem Carbon Conservation

The Ecosystem Carbon Conservation (TECC) est une organisation innovante dédiée à la restauration, la conservation et la gestion durable des tourbières en haute altitude et autres écosystèmes stratégiques en Colombie.

L’organisation travaille à mi-chemin entre la science, l’engagement communautaire et l’action climatique pour relever des défis environnementaux pressants comme le changement climatique, la pénurie d’eau et la perte de biodiversité.

Sa mission est de créer des solutions évolutives basées sur la nature pour :

  • Atténuer les émissions de carbone.
  • Améliorer la régulation de l’eau.
  • Protéger la riche biodiversité des tourbières.

Depuis sa création, TECC a développé et mis en œuvre une série de projets, dont Turberas para el Futuro (Tourbières pour l’avenir), une initiative pionnière pour la restauration et la conservation des tourbières situées dans la région du Páramo Almorzadero en Colombie. Ces écosystèmes essentiels et ces puits de carbone sont menacés par l’expansion de l’agriculture et la dégradation des sols dans la région.

Le groupe travaille en étroite collaboration avec les communautés locales, telles que la famille Cruz Rivera, qui est depuis longtemps gardienne de la biodiversité de cette région, notamment d’espèces telles que le condor des Andes et la chouette de Virginie. TECC considère les communautés locales comme des partenaires, et non comme des sujets, dans le cadre de sa recherche et de ses travaux de conservation. Cette approche a contribué à décoloniser la science et à promouvoir un partage équitable des connaissances. TECC vise à développer des programmes de formation axés sur les pratiques de gestion durable des terres, permettant aux membres de la communauté de s’engager activement dans les efforts de restauration.

  • 2025
  • Young Projects
Photo: The Ecosystem Carbon Conservation

Informations sur les projets

The Northern Lights

The Northern Lights est une organisation à but non lucratif dédiée à l’expérimentation, à l’échange et à l’enseignement de pratiques régénératives, tout en offrant un espace accueillant pour les rencontres sociales et l’inspiration créative dans la région Rhône-Alpes en France.

Sa mission est de cultiver les esprits, de former les mains et de relier les cœurs pour nourrir un monde dynamique où tous les êtres coexistent harmonieusement. L’organisation anime des ateliers, des séminaires, des événements et des programmes de volontariat pour les communautés locales et internationales, dotant les personnes participantes d’outils pratiques pour développer leurs propres initiatives de résilience socio-écologique.

Depuis sa création en 2020, The Northern Lights a :

  • Renforcé l’autonomie des jeunes : équipé plus de 300 jeunes Européen·ne·s avec des connaissances en permaculture, agroforesterie et hydrologie régénérative, entre autres pratiques, grâce à six programmes Erasmus+.
  • Restauré des écosystèmes : près de 5 000 arbres ont été plantés pour créer des haies favorables à la faune et à la flore, deux étangs ont été construits pour favoriser la biodiversité et gérer l’eau, et une agriculture régénérative a été pratiquée à l’aide d’anciennes variétés de cultures.
  • Mis en place une infrastructure durable : rénovation d’une ferme traditionnelle pour améliorer l’efficacité énergétique, mise en place d’un système de gestion des eaux grises et introduction d’un processus de compostage pour optimiser la circulation des ressources.
  • Renforcé les liens communautaires : les liens sociaux au sein de la communauté locale ont été renforcés, les agriculteur·rice·s locaux·ales ont été encouragé·e·s à adopter des pratiques régénératives et de nouvelles opportunités d’emploi ont été créées.

En intégrant la restauration écologique, la revitalisation de la communauté et l’autonomisation des jeunes dans son travail, The Northern Lights construit une communauté dynamique et adaptable qui jette un pont entre les générations et renforce les systèmes écologiques et sociaux pour un avenir durable.

  • 2025
  • Young Projects

The Returning Indigenous Corporation

The Returning Indigenous Corporation est une organisation à but non lucratif dirigée par des femmes autochtones et basée en territoire Bundjalung, en Australie. Sa mission est de rassembler toutes les personnes dans une relation juste avec elles-mêmes, la communauté et le territoire, dans une démarche de guérison des personnes et de la planète.

The Returning Indigenous Corporation a été créée pour approfondir et développer les événements décolonisés liés à la culture et au bien-être déjà organisés par sa fondatrice, en créant des opportunités pour les animateur·rice·s culturel·le·s autochtones de mener le mouvement de régénération et de résilience sociale en territoire Bundjalung.

Son objectif premier est d’offrir aux femmes et aux personnes âgées autochtones, ainsi qu’à leurs familles, des opportunités et un soutien leur permettant de se rapprocher de leurs terres, d’être reconnues et rémunérées pour leurs connaissances culturelles, et d’améliorer leur santé et leur bien-être. Son objectif secondaire est d’établir des liens profonds entre les autochtones et les non-autochtones, en invitant tout le monde à s’inspirer des sagesses et des cultures ancestrales.

The Returning Indigenous Corporation propose sept programmes dans la région, axés sur les principes de la thérapie par la nature, les retraites de santé et les services de soutien aux familles. Les programmes réservés aux autochtones offrent des espaces sûrs de guérison et de connexion culturelle, tandis que les programmes ouverts favorisent l’apprentissage approfondi, la connexion et la guérison entre les autochtones et les non-autochtones.

L’organisation reconnaît que le changement climatique affecte déjà de manière disproportionnée les populations autochtones du pays Bundjalung et estime qu’en reconnectant toutes les personnes à la terre, aux eaux, à la santé et au bien-être, tout le monde peut prospérer ensemble en tant que communauté résiliente et régénérative.

  • 2025
  • Young Projects
Photo: The Returning Indigenous Corporation

Informations sur les projets